Il reste encore du travail à faire pour résoudre les inégalités d’accès au logement pour les femmes. À en croire un sondage récent réalisé pour le compte du réseau immobilier l’Adresse, 21% de femmes atteintes d’un cancer sont freinées dans leur parcours immobilier à cause de leur maladie, et ce surtout sur la tranche d’âge des 45-54 ans (48%). Comme souvent, c’est pour les mères de famille et les femmes célibataires que la situation est la plus difficile: elles sont respectivement 35% et 26% à avoir rencontré des difficultés pour se loger en raison de la maladie.

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Créée en juin dernier sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation l’Adresse s’est justement donné pour objectif de réduire ces inégalités. Elle a choisi dans un premier temps de soutenir l’association RoseUp, qui a pour mission d’informer et venir en aide aux femmes touchées par le cancer et leurs proches tout en défendant leurs droits. Après avoir fait un don à cette association en juin dernier, la fondation s’appuie sur les agences immobilières du réseau pour porter haut la couleur rose au long de ce mois d’Octobre Rose et effectuer un maximum de sensibilisation.

Aider les familles d’enfants malades

«L’association RoseUp est très active sur la question du droit à l’oubli, qui est centrale pour permettre à d’anciens malades d’accéder au crédit, souligne Béatrice Favat-Poinsot, présidente de la fondation l’Adresse. Elle a notamment réussi à faire passer ce délai de 10 ans à 7 ans actuellement.» Pour certaines pathologies, les délais réexaminés tous les ans par des experts médicaux à la lueur des progrès des traitements, sont même tombés à 5 ans. «Mais il reste encore beaucoup à faire pour diffuser la connaissance de l’existence de ce droit à l’oubli. Notre sondage montre que 55% des femmes interrogées ignorent complètement son existence», précise Béatrice Favat-Poinsot. Afin d’élargir encore son action, la Fondation compte à l’avenir aider également les familles dont l’un des enfants doit suivre un traitement spécifique. Des cas lourds nécessitant que l’un des parents cesse de travailler et trouve un hébergement à proximité de l’hôpital où sera traité le jeune malade.