Le tribunal correctionnel de Lille avait interdit à Walid, un étudiant mauricien de 23 ans, titulaire d’une licence de gestion, de reprendre contact avec son ex-petite amie.
Il avait été condamné l’an passé, pour l’avoir frappée, à six mois de prison avec sursis et trois ans de mise à l’épreuve.
Samedi, un nouvel épisode violence s’est déroulé alors que les deux jeunes gens n’étaient plus censés se fréquenter.
Alertés par les cris, des riverains se sont interposés et ont alerté la police.
Dans la voiture, Walid, qui n’a pas fait le deuil de la relation, en pleurs, venait de cogner la tête de la jeune femme contre le pare-brise. Il était sous le double effet de l’alcool et du cannabis.
La jeune fille a refusé de déposer plainte et estime que son ex-compagnon a besoin de soins.
Jugé en comparution immédiate pour cette relation ambiguë, il ne comprend pas que le simple fait de contacter son ex-petite amie peut le conduire directement en prison. A fortiori quand il se montre agressif.
Le psychiatre, dans un rapport accablant, constate qu’il ne supporte pas les frustrations.
Le tribunal correctionnel présidé par Alain Chemama l’a condamné à quatre mois de prison à effectuer sur-le-champ et de deux ans d’interdiction de séjour dans les Alpes-Maritimes.
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