Le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran, Javaid Rehman, a déclaré que l’Iran avait exécuté sept contrevenants mineurs l’année dernière et deux depuis le début de l’année, alors que la Convention relative aux droits de l’enfant interdit le recours à la peine de mort pour les mineurs.

Javaid Rehman a affirmé mercredi devant la commission des droits de l’homme de l’Assemblée générale des Nations unies qu’il avait « des informations fiables » selon lesquelles au moins 90 mineurs délinquants seraient actuellement sous le coup d’une condamnation à mort en Iran.

Javaid Rehman a également exprimé sa profonde préoccupation devant l’application générale de la peine de mort en République islamique.

Il a déclaré que le taux d’exécution de l’Iran « reste l’un des plus élevés au monde », même s’il est passé de 507 exécutions en 2017 à 253 l’année dernière.

Selon Javaid Rehman, en 2019, « des estimations prudentes indiquent qu’au moins 173 exécutions ont été effectuées ».