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Turquie/Syrie

Le Parlement européen veut des sanctions contre le gouvernement turc

Le Parlement européen a adopté une position ferme à l’encontre de l’offensive turque en Syrie. Au-delà de la condamnation, les eurodéputés demandent des sanctions contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan.

Le Parlement européen souhaite des sanctions contre le gouvernement d'Erdogan suite à l'offensive turque en Syrie (image d'illustration).
Le Parlement européen souhaite des sanctions contre le gouvernement d'Erdogan suite à l'offensive turque en Syrie (image d'illustration). FREDERICK FLORIN / AFP
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Avec notre correspondante à Strasbourg,  Joana Hostein

L’intervention turque en Syrie est « une violation grave au droit international », soulignent les eurodéputés. Les parlementaires demandent des sanctions ciblées, notammet économiques, à l’encontre des officiels turcs responsables de violations des droits de l’homme.

Le Parlement européen propose de suspendre, « en dernier recours », l’union douanière entre la Turquie et l’Union européenne qui a permis de multiplier les échanges commerciaux par quatre ces vingt dernières années.

Crainte de résurgence de la menace terroriste

Les députés craignent aussi une résurgence de la menace terroriste en Europe. Pour Saskia Bricmont, eurodéputé belge, l’Europe devrait coordonner le rapatriement des quelque 700 enfants de combattants européens en Syrie. Mais son amendement n’a pas été adopté.

« Si je prends le cas de la Belgique, elle s’est engagée à rapatrier tous les enfants de moins de 10 ans. Il y a eu quelques rapatriements, mais il en reste une bonne soixantaine sur place, dont 95% d’enfants de moins de cinq ans », explique l’eurodéputé du groupe Verts/ALE.

« Donc ce ne sont pas comme on peut l’entendre dans l’opinion publique des terroristes en puissance. Par contre si on les laisse grandir dans des conditions pareilles, le risque de radicalisation est réel, donc il faut les rapatrier. »

►À écouter aussi : La frontière turco-syrienne, une longue histoire de conflits

Enfin, les parlementaires dénoncent l’établissement d’une « prétendue zone de sécurité » le long de la frontière au nord-est de la Syrie.


Comme depuis le début du conflit, les autorités [kurdes NDRL] ont appelé au dialogue. La lutte armée était une lutte de défense contre la menace jihadiste et Daech en particulier. Toujours les autorités ont martelé leur attachement à l'intégrité territoriale de la Syrie

00:51

Azad Baravi (représentation kurde syrienne en France) sur le dialogue avec Damas

Nicolas Falez

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