
JUSTICE - “Mais qu’est-ce que Ivanka Trump fait dans le coffre de ma voiture?”, chantait Eminem en 2017 dans la chanson “Framed”, issue de l’album “Revival”. Une citation qui a provoqué les suspicions des services secrets américains, au point d’auditionner le rappeur connu pour ses nombreuses attaques à Donald Trump et sa famille, comme le révèle le site Buzzfeed News ce jeudi 24 octobre.
En août 2018, l’artiste surnommé Slim Shady annonce la sortie de son nouvel album, “Kamikaze”. À peine le nouvel opus dans les bacs, les internautes sont interpellés par la chanson “The Ringer” dans laquelle le rappeur explique que les services secrets sont venus lui rendre visite suite à des propos violents envers Donald Trump: “L’agent orange vient d’envoyer les services secrets me rencontrer en personne pour vérifier si je comptais vraiment le blesser, si j’étais lié à des terroristes…”
Des “paroles menaçantes”
Interrogés par la presse, les services de renseignement n’ont jamais communiqué à ce sujet. Jusqu’à ce que BuzzFeed News, l’année dernière, dépose une demande d’autorisation d’accès à la loi sur l’information, baptisée “Freedom of Information Act” aux États-Unis, afin d’avoir le fin mot de l’histoire. Plus d’un an après cette requête, les services secrets ont finalement répondu au média américain dans un document de 40 pages désormais rendu public.
Les services secrets ont bien rendu visite à Eminem le 15 décembre 2017, suite à “un comportement inapproprié” et des “paroles menaçantes” dans le morceau “Framed”. “Donald Duck est le camion Tonka dans la cour. Mais mec, qu’est-ce que Ivanka Trump fait dans le coffre de ma voiture? Parce que je me sens un peu responsable de cette petite blonde idiote, ce branleur de matraque qui a été jeté dans l’étang, deuxième meurtre sans qu’on s’en souvienne”, chante Eminem.
De plus, le document déclare que c’est un employé de TMZ qui aurait alerté les autorités en leur envoyant un article rédigé dans leur rédaction quelques heures plus tôt. Information que le média n’a pas confirmé.
Suite à un entretien mis en place le 16 janvier 2018, plusieurs paroles du rappeur ont été passées au crible (pendant lesquelles Eminem a chanté par dessus la voix des agents secrets), ainsi que les lettres de ses fans, pour en vérifier le niveau de violence érigé contre le président américain.
L’affaire n’a finalement pas été renvoyée au procureur fédéral.
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