Publicité
Réservé aux abonnés

La panthère des neiges, Dieu et les trottinettes... Les confidences de Sylvain Tesson

«La traque de la panthère m’a permis de découvrir cette modalité de l’attente. L’affût oppose à la rareté une attention, à l’absence une espérance, à la fugacité un émerveillement», raconte Sylvain Tesson. Clairefond

GRAND ENTRETIEN - L’écrivain-voyageur, récompensé par le prix Renaudot, nous a accordé fin octobre un entretien fleuve, où il expose les vertus de l’affût dans une «modernité épileptique» et plaide pour la déconnexion.


Dans La Panthère des neiges (Gallimard), son nouveau récit récompensé par le prix Renaudot dans la catégorie «Essais», l’écrivain-voyageur raconte sa traque d’une des bêtes les plus rares du monde sur les plateaux du Tibet. De ce mois de quête dans le froid et le silence, il a retiré une leçon d’attention à la beauté du monde.

L’écrivain-voyageur sera l’invité des Rencontres du Figaro mardi 5 novembre à 20 heures, Salle Gaveau à Paris.

» Réservez votre place sur Figaro Store


LE FIGARO. - Vous racontez dans votre livre votre quête de la panthère des neiges au Tibet. Que vous a appris ce mois d’attente et d’affût?

Sylvain TESSON. - J’ai bâti ma vie sur l’illusion de l’imprévu, de la variété permanente des situations et des rencontres, des sauts dans l’inconnu, du butinage. Je l’avoue: je suis le produit d’une époque que je déteste. Je suis un nomade qui cherche des raisons de s’enchanter, en pensant qu’il existe un rapport proportionnel entre la frénésie de la circulation et l’intérêt de l’existence

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 93% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

La panthère des neiges, Dieu et les trottinettes... Les confidences de Sylvain Tesson

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
35 commentaires
  • lynn

    le

    Merci Tesson ... je me régale de vous lire ... vous nous faites partager tout ... et dans ce monde de brutes (voir les commentaires !) l’espace silence , nature et tolérance est réconfortant.

  • GERARD GAU

    le

    Vous pouvez lire le livre.
    Vous pouvez voir un couple de panthère des neiges et leur petit au Zoo d'Asson, dans les Pyrénées Atlantiques, près de Nay et Lourdes.
    C'est beau.

  • zakzak

    le

    Finalement ce que les commentateurs grincheux reprochent à ST c est qu il a choisit sa vie et à part la petite contrainte de la promotion il est libre...
    C est certain quand on subit sa vie parce qu on a pas eu le courage et prit le risque de la choisir, rencontrer un être comme ST renvoit à sa triste condition d homme moderne contraint.

À lire aussi