Votre navigateur est obsolète. Veuillez le mettre à jour avec la dernière version ou passer à un autre navigateur comme ChromeSafariFirefox ou Edge pour éviter les failles de sécurité et garantir les meilleures performances possibles.

Passer au contenu principal

ManifestationsIrak: 100 morts et 5500 blessés en une semaine

1 / 54
Né d'appels sur les réseaux sociaux, le mouvement de contestation proteste contre la corruption, le chômage et la déliquescence des services publics dans le pays. (Vendredi 4 octobre 2019)
Moustafa al-Kazimi (en bleu au centre), ex-chef du renseignement irakien, a obtenu dans la nuit de mercredi à jeudi la confiance de députés, formant un gouvernement après cinq mois de vacance.  (Mercredi 6 mai 2020)
Le Premier ministre irakien désigné Mohammed Allawi a annoncé dimanche qu'il renonçait à former un gouvernement, plongeant un peu plus dans l'inconnu son pays en crise. (1er mars 2020)

Au moins 100 personnes ont été tuées et 5500 blessées en une semaine de manifestations et de violences en Irak, a indiqué mercredi la Commission gouvernementale des droits de l'Homme.

Ce bilan comprend l'ensemble des morts depuis la reprise jeudi dernier du mouvement de contestation antigouvernementale, a précisé la Commission, ajoutant ne pas être en mesure de donner la date de chacun des décès car elle éprouve des difficultés à rassembler les informations. Le bilan officiel du premier épisode de contestation, du 1er au 6 octobre, est de 157 morts.

Chute d'une roquette

Un militaire irakien a également été tué mercredi soir dans l'explosion d'une roquette tombée sur un check-point de la Zone verte de Bagdad, près de l'ambassade des Etats-Unis, ont indiqué à l'AFP des responsables de la sécurité irakienne.

Selon l'un des responsables, trois militaires irakiens ont été blessés et une seconde roquette a été tirée mais n'a pas explosé. Il n'a pas précisé l'origine des tirs alors que l'Irak est en proie à un mouvement de contestation qui réclame la chute du pouvoir. La Zone verte abrite les principales institutions de l'Etat irakien.

AFP