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Armées : Un mémorial pour les héros de la lutte contre le terrorisme

Le sculpteur Stéphane Vigny installe les six porteurs dans le parc André-Citroën, à Paris, le 10 octobre.
Le sculpteur Stéphane Vigny installe les six porteurs dans le parc André-Citroën, à Paris, le 10 octobre. © A.Thomas-Trophime©DICOD
Mariana Grépinet

Emmanuel Macron inaugurera à Paris le 11 novembre un monument dédié aux soldats tués en opérations extérieures. Un moment attendu par les militaires.

Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello , les deux sous-officiers des commandos marine, unités d’élite de la marine française, tués le 10 mai au Burkina Faso, sont les deux derniers soldats dont le nom a été gravé sur « le mur des noms » du mémorial qui sera dévoilé par le chef de l’Etat le 11 novembre. « La France n’oublie pas ceux qui sont morts pour elle, elle n’oublie aucun de ses enfants », avait répété Emmanuel Macron, il y a un peu plus d’un an, en évoquant la création de ce site, attendu par la communauté militaire et les familles de soldats.

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« Ce monument va être un lieu important de médiation pour la nation, de ce que sont les Opex et de ce que représente l’engagement des soldats pour leur pays », insiste Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées. Il rend hommage aux 548 militaires tués depuis la fin des guerres de décolonisation, du Tchad (1969-1971) à l’Irak en passant par les opérations menées sous mandat international en ex-Yougoslavie, en Afghanistan ou en Libye. « Ces soldats sont morts pour la France dans la lutte contre le terrorisme », insiste Geneviève Darrieussecq.

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La sculpture représente six soldats (cinq hommes et une femme), deux de chaque armée, soutenant un cercueil invisible

Engagé en 2011 après un rapport du général Bernard Thorette, ex-chef d’état-major de l’armée de terre, qui préconisait qu’il soit érigé à Paris, « dans un lieu visible et imprégné de l’Histoire de notre pays », le projet, lancé en 2017 par François Hollande, s’est enlisé. « A la demande du président Macron, j’ai débloqué le dossier en demandant à la maire de Paris de nous donner la maîtrise d’ouvrage et une utilisation du domaine public pendant quatre-vingt-dix ans », explique la secrétaire d’Etat qui rappelle que le mémorial, qui a coûté 1,2 million d’euros, a été financé par le ministère des Armées.

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La sculpture, réalisée par Stéphane Vigny et érigée dans le parc André-Citroën, représente six soldats (cinq hommes et une femme), deux de chaque armée, soutenant un cercueil invisible. « Ils portent l’âme de leurs frères d’armes », souligne la secrétaire d’Etat en précisant que des soldats volontaires ont servi de modèles. Aujourd’hui, quelque 7 000 soldats sont déployés dans les Opex : 4 500 dans le cadre de l’opération Barkhane dans la bande sahélo-saharienne et 2 500 au Moyen-Orient pour l’opération Chammal

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