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Coupe du monde : les champions sud-africains très présents dans notre équipe type du tournoi

Nous avons retenu sept Springboks parmi les quinze meilleurs joueurs de la compétition. Découvrez notre équipe type de la Coupe du monde.

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Issue de longs débats, cette équipe type privilégie forcément les joueurs d'équipes ayant été loin dans la compétition et n'accorde aucune place aux représentants des nations éliminées en poule. Pas de Semi Radradra, donc, par exemple, même si l'ailier ou centre fidjien est sans doute l'un des meilleurs du monde actuellement (voir notre équipe type du premier tour). Jusqu'à la finale, l'Angleterre se taillait la part du lion dans ce quinze de rêve et puis l'Afrique du Sud et son paquet d'avants surpuissant sont passés par là.

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15. Beauden BARRETT (Nouvelle-Zélande)

C'était l'un des paris de l'entraîneur en chef des All Blacks, Steve Hansen : placer son meilleur demi d'ouverture à l'arrière afin d'avoir sur le terrain deux meneurs de jeu avec Richie Mo'unga, meilleur buteur, à l'ouverture. Cela a permis de donner à Barrett tout l'espace nécessaire afin qu'il puisse relancer, contre-attaquer et jouer libéré. Pari gagné avec trois essais inscrits dans cette compétition. Mais pari perdu en demi-finale face aux Anglais (7-19).

14. Cheslin KOLBE (Afrique du Sud)

Nommé pour le titre de joueur de l'année, Cheslin Kolbe trouve sa place dans notre équipe type quand bien même son alter ego Makazole Mapimpi a été l'une des révélations de ce Mondial avec six essais inscrits (contre trois à Kolbe). Absent en demi-finale en raison d'une blessure, la petite bombe du Stade Toulousain est revenue en finale pour enchanter le Yokohama Stadium d'un essai avec son combo accélération, crochet intérieur, coup de rein qui le rendent si imprévisible et spectaculaire.

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13. Timothy LAFAELE (Japon)

Un bijou de passe pour l'essai de la victoire face à l'Irlande, un régal de coup de pied à suivre pour un autre essai contre l'Écosse, un essai inscrit lui-même contre les Samoa. Moins clinquant que ses ailiers Fukuoka et Matsushima, Lafaele a néanmoins été le régulateur de la formidable ligne d'attaque du Japon, quart-de-finaliste pour la première fois de son histoire.

Le centre japonais Timothy Lafaele face aux Irlandais. (P. Lahalle/L'Équipe)
Le centre japonais Timothy Lafaele face aux Irlandais. (P. Lahalle/L'Équipe)

12. Owen FARRELL (Angleterre)

Le capitaine anglais a réalisé un Mondial de grande classe, de par son leadership et son talent de stratège sur le terrain. Plus souvent utilisé en premier centre pour permettre à George Ford de jouer ouvreur, il a aussi débuté le quart de finale contre l'Australie en numéro 10, inscrivant 20 points. Si la fin de l'aventure n'était pas celle qu'il espérait, il s'est parfaitement épanoui dans le système de jeu prôné par Eddie Jones.

11. Kenki FUKUOKA (Japon)

Et dire qu'il envisage de mettre un terme à sa carrière de rugbyman pour devenir médecin. L'ailier japonais a enchanté le pays hôte et tous les suiveurs de ce Mondial par sa vitesse de course. Son doublé et sa passe décisive acrobatique contre l'Écosse resteront dans les mémoires. Quatre essais inscrits au total pour la flèche nippone venue du rugby à 7. Certes, c'est moins que le Gallois Josh Adams, meilleur marqueur avec sept réalisations, mais il mérite sa place.

10. George FORD (Angleterre)

Sans doute le choix le plus difficile. Bien sûr, le Sud-Africain Handré Pollard, qui termine meilleur réalisateur de la compétition avec notamment 22 points inscrits en finale, aurait mérité sa place dans notre équipe type. Mais son influence sur le jeu des Springboks est moindre que celle de Ford sur celui de l'Angleterre. Jusqu'à cette finale manquée, le lutin du quinze de la Rose avait réussi un Mondial époustouflant et sa prestation en demi-finale contre la Nouvelle-Zélande aura frappé durablement les esprits.

L'ouvreur anglais George Ford face aux All Blacks en demi-finale (P. Lahalle/L'Équipe)
L'ouvreur anglais George Ford face aux All Blacks en demi-finale (P. Lahalle/L'Équipe)

9. Faf DE KLERK (Afrique du Sud)

Leader de jeu incontestable, le demi de mêlée sud-africain s'est imposé comme le numéro 9 de cette Coupe du monde. Maître du jeu au pied dans la boîte et véritable poison pour l'équipe adverse en défense, ses plaquages et son agressivité irréprochables en pointe de l'action font de lui un atout redoutable des Springboks.

8. Duane VERMEULEN (Afrique du Sud)

Il est le représentant du jeu direct proposé par les Boks de Rassie Erasmus. De retour à son meilleur niveau, le troisième-ligne centre passé par Toulon est autant un exemple d'agressivité balle en main que lorsqu'il enchaîne les tampons dévastateurs pour marquer l'adversaire et l'éteindre progressivement. Son assurance en couverture sous les ballons aériens est un vrai plus.

7. Sam UNDERHILL (Angleterre)

Les côtes des Néo-Zélandais Kieran Read et Jordie Barrett doivent encore se souvenir des coups d'épaules de Sam Underhill (23 ans). Le héros de la demi-finale remportée contre les All Blacks a livré une performance défensive inoubliable lors de ce Mondial, avançant sur chaque impact et marquant ses adversaires à la culotte. Son compère Tom Curry (21 ans) et lui ont été les vrais chiens de garde de la défense anglaise.

Le troisième ligne anglais Sam Underhill a été l'une des révélations de cette Coupe du monde. (P. Lahalle/L'Équipe)
Le troisième ligne anglais Sam Underhill a été l'une des révélations de cette Coupe du monde. (P. Lahalle/L'Équipe)

6. Piet DU TOIT (Afrique du Sud)

Élu joueur de l'année, il s'est totalement révélé aux yeux du monde lors de ce Mondial nippon grâce à une débauche d'énergie surhumaine. Impitoyable en défense, le flanker XXL (2m, 119 kg) a fait régner sa loi dans les rucks pour perturber les sorties adverses ou assurer un ballon propre à son demi de mêlée. Du Toit (27 ans) - et ses trois poumons - a été un rouage essentiel au coeur de la machine infernale springbok. Nommé à juste titre pour le titre de joueur de l'année.

5. Eben ETZEBETH (Afrique du Sud)

Du haut de ses 85 sélections, le deuxième-ligne des Springboks a trouvé un second souffle pour apporter toute sa dimension physique au paquet d'avants surdimensionné des Springboks. Infatigable plaqueur, le futur Toulonnais a réalisé une grande finale pour remporter son duel à distance face à Itoje et Lawes. C'est ce match qui lui permet de coiffer sur le fil le Gallois Alun Wyn Jones lui aussi remarquable.

4. Maro ITOJE (Angleterre)

Le tentaculaire seconde-ligne a étouffé ses vis-à-vis dans l'alignement avec une performance brillante en touche. Entre plaquages et disponibilité autour des rucks pour se lancer ou soutenir ses coéquipiers, habile dans l'art de contrer les mauls adverses, il se place déjà à seulement 25 ans comme l'une des références mondiales au poste. Ne lui a manqué qu'un titre mondial pour clore une année 2019 monstrueuse.

3. Frans MALHERBE (Afrique du Sud)

Il est l'un des joueurs incontournables du sélectionneur Rassie Erasmus depuis son arrivée en 2018 et on comprend mieux pourquoi après avoir vu la finale contre l'Angleterre. Malherbe ne se contente pas d'être dur en mêlée, il apporte son écot considérable en défense. Moins à l'aise ballon en mains que l'Anglais Kyle Sinckler par exemple, il n'en demeure pas moins percutant.

2. Shota HORIE (Japon)

Pour son jubilé, le talonneur japonais (33 ans) a régalé les observateurs en se démultipliant, parfaitement intégré dans le rugby survolté des Brave Blossoms. Sans oublier ses devoirs d'avant, il a participé aux offensives en jouant pivot, se proposant toujours au soutien. Une activité inouïe pour mettre un point d'orgue à sa magnifique carrière internationale (66 sélections).

Le talonneur japonais Shota Horie face au troisième-ligne centre springbok Duane Vermeulen en quart de finale. (P. Lahalle/L'Équipe)
Le talonneur japonais Shota Horie face au troisième-ligne centre springbok Duane Vermeulen en quart de finale. (P. Lahalle/L'Équipe)

1. Tendai MTAWARIRA (Afrique du Sud)

Discret mais efficace durant la première partie de la compétition, « The Beast » (la Bête) est monté en puissance match après match, à l'image de son équipe, sacrée championne du monde. S'il n'a pas réalisé les charges balle en main qui électrisent le public et contribuèrent à créer sa légende, Tendai Mtawarira a mis à mal à la mêlée anglaise en finale et en particulier son vis-à-vis, l'infortuné Dan Cole.

publié le 3 novembre 2019 à 19h33 mis à jour le 4 novembre 2019 à 09h55
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