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Le commerce illicite des pangolins est toujours en hausse

Les saisies officielles du petit mammifère à écailles ont progressé de 21 kilos en 2011 à plus de 68 tonnes cette année, précise l’ONG WildAid.

Le Monde avec AFP

Publié le 07 novembre 2019 à 10h56

Temps de Lecture 1 min.

Un pangolin au zoo de Taipei, à Taïwan, en juillet 2019.

Le trafic de pangolins, un petit mammifère à écailles, a pris sous le contrôle de groupes criminels des proportions inquiétantes qui nécessitent une riposte rapide pour éviter leur extinction, ont averti mercredi 6 novembre des défenseurs de la faune. Près de 100 000 d’entre eux sont victimes chaque année en Asie et en Afrique d’un trafic illégal qui en fait l’espèce la plus braconnée au monde, largement devant les bien plus médiatisés éléphants ou rhinocéros, selon l’ONG WildAid.

Leur chair délicate est très prisée des gourmets chinois et vietnamiens, tout comme le sont leurs écailles, leurs os et leurs organes de la médecine traditionnelle asiatique.

Lors d’une réunion à Johannesburg en 2016, la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées d’extinction (Cites) a voté l’inscription des pangolins à son annexe 1, qui interdit strictement son commerce. Malgré cette mesure, leur trafic n’a fait que s’accroître. Les saisies officielles de pangolins ont progressé de 21 kilos en 2011 à plus de 68 tonnes cette année, a indiqué WildAid.

Selon un chercheur du programme de recherches sur la criminalité Enact, financé par l’Union européenne (UE), le trafic de pangolins africains est tombé sous la coupe de groupes criminels qui les exportent depuis l’Afrique du Sud. Malheureusement, a regretté Richard Chelin, le gouvernement de Pretoria n’a pas pris la mesure de la menace.

« Il faut agir maintenant », a estimé M. Chelin. « Il est vital de comprendre et d’empêcher le trafic illégal des pangolins avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il poursuivi, en exhortant les autorités sud-africaines à renforcer la répression des trafiquants. Selon les ONG, l’Afrique australe est la dernière région de la planète à abriter des populations importantes de pangolins.

Le Monde avec AFP

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