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Une bombe à retardement dans les camps syriens

Dans le camp d'Al-Hol, le groupe Etat islamique dicte sa loi. Soumis à un régime de détention souple, certains prisonniers pourraient être libérés. Plus de 20 000 enfants qui rêvent de devenir djihadistes se retrouveront un jour libres

Une femme et des enfants au camp Al-Hol, en Syrie, le 17 octobre 2019. — © Delil SOULEIMAN/AFP
Une femme et des enfants au camp Al-Hol, en Syrie, le 17 octobre 2019. — © Delil SOULEIMAN/AFP

Un prisonnier s’avance le regard fixe, un demi-sourire sur les lèvres. Il se campe au milieu de la cellule, ses codétenus baissent les yeux, comme gênés. «J’ai rejoint le groupe Etat islamique pour égorger des chrétiens et des juifs», dit-il en arabe d’une voix blanche. Le gardien kurde ne sourcille pas: «La prison regorge d’anciens djihadistes qui ne regrettent rien. Celui-là affirme franchement ses convictions mais ne se montre pas violent. D’autres nous menacent ou dissimulent leur fanatisme. Mais tous font encore plus ou moins ouvertement allégeance à l’EI.»

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