Une jeune docteure brutalisée dans un quartier de Nice, SOS Médecins refuse de s'y rendre jusqu'à nouvel ordre

Une jeune médecin remplaçante d'une trentaine d'années a été agressée dans le quartier des Moulins, à Nice, jeudi 7 novembre vers 23h30. SOS Médecins a annoncé ce vendredi qu'il n'interviendra plus dans le quartier jusqu'à nouvel ordre.

Grégory Leclerc Publié le 08/11/2019 à 16:07, mis à jour le 08/11/2019 à 20:23
Le quartier des Moulins, à Nice. Photo Franz Chavaroche

Appelée en consultation, elle était, selon SOS Médecins, attendue à la sortie de sa visite par plusieurs individus qui l'ont brutalisée et lui ont dérobé une montre et des affaires personnelles.

En réaction, la gérante de SOS Médecins Nice, Joëlle Martinaux, annonce que "SOS Médecin Nice suspend toutes ses interventions sur le quartier des Moulins jusqu’à nouvel ordre". Et notamment jusqu'à une rencontre avec le préfet des Alpes-Maritimes, demandée en urgence par courrier. L'Agence régionale de la santé a été alertée.

"On ne peut pas mettre en danger nos médecins quand ils doivent intervenir seuls sur des visites médicales dans des endroits sensibles, même si ce type d'agression peut arriver n'importe où", commente Joëlle Martinaux à Nice-Matin.

Stéphan Louis, vice-président du conseil de l'ordre des médecins, estime pour sa part "respecter et comprendre cette décision". Il dénonce "la maltraitance qui est en train de monter sur les professions de santé et les médecins en particuliers, notamment les plus jeunes".

Joëlle Martinaux dit regretter cette décision vis-à-vis des patients "qui vivent tranquillement dans ce quartier". Elle insiste sur le fait que, par sécurité, SOS Médecins se doit d'arrêter ses interventions temporairement aux Moulins "en attendant d'avoir rencontré les services du préfet et de la police nationale, et des dispositions pour sécuriser l'intervention de nos médecins".

Elle invite les patients à contacter le 15 pour toute intervention aux Moulins.

"Nous avons bon espoir d'arrêter les auteurs de cette lâche agression", aa réagi, de son côté, le contrôleur général Jean-François Illy, directeur de la sécurité publique des Alpes-Maritimes, qui a appelé personnellement la victime.

"Tout est mis en oeuvre pour interpeller les trois individus qui ont pris la fuite à pied", insiste le patron des policiers azuréens. "Les professionnels de santé qui se sentiraient en insécurité peuvent composer le 17 et solliciter l'accompagnement d'une patrouille".

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