Menacée d’excision en Côte d’Ivoire, Samira ne sera pas expulsée
Après la pétition lancée par Raphaël Glucksmann, le ministère de l’Intérieur a annoncé ce samedi que le cas de la petite Ivoirienne menacée d’excision en Côte d’Ivoire, serait réexaminé.
La mobilisation, massive, a fini par payer. Le droit au séjour de Samira, fillette ivoirienne de 10 ans et de son père, qui devaient être expulsés vers l’Italie, « va être réexaminé », a annoncé samedi 9 novembre le ministre de l’Intérieur, après une vaste mobilisation menée par l’eurodéputé Raphaël Glucksmann.
Une pétition et une lettre ouverte
Samira âgée de dix ans était était sous le coup d'une procédure d'expulsion, dont l'exécution était prévue le 12 novembre. Le sort de la fillette qui a fui son pays pour échapper à l'excision, a suscité une forte mobilisation en Seine-et-Marne où elle est scolarisée.
Raphaël Glucksmann a lancé une petition qui a recueilli plus de 150 000 signatures. « Elle est une rescapée des opérations de sauvetage en Méditerranée. Au cours de la traversée, elle a perdu sa maman », avait-il expliqué dans son texte.
Samedi, près de 200 personnalités ont également signé une lettre ouverte adressée au président Macron pour empêcher l’expulsion. Parmi les signataires du texte publié sur le JDD.fr, la maire de Paris Anne Hidalgo, l’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l’acteur Dany Boon, Michel Drucker, ou le footballeur Marco Verratti.
