La découverte d'un mécanisme cérébral inconnu pendant le sommeil

  ©Getty -  RUSSEIL CHRISTOPHE/CORBIS KIPA/Corbis
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Les fluctuations nocturnes des fluides cérébraux et autres actualités scientifiques.

Une étude parue dans la revue Science décrit la découverte d’un mécanisme physiologique jusque-là inconnu : pendant le sommeil, le liquide cérébrospinal du cerveau fluctue par vagues. 

Le liquide cérébrospinal est ce fluide dans lequel le cerveau baigne. On sait qu’il le protège et qu’il joue un rôle important pour éliminer les déchets métaboliques. Mais il s'agit de la première observation de son fonctionnement, et surtout de son processus de pulsation nocturne. Les chercheurs de l’Université de Boston ont combiné deux approches : 13 patients âgés de 23 à 33 ans ont dormi dans un IRM avec un EEG (électroencéphalographe). Les résultats montrent que, pendant le sommeil paradoxal, le liquide cérébrospinal, les ondes cérébrales et le flux sanguin se synchronisent. 

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Interview avec Maude Beaudoin-Gobert, chercheuse post-doctorale en neurosciences au Centre de Recherche de Neuroscience de Lyon.

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Maude Beaudoin-Gobert

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La découverte d'un nouveau sous-groupe du VIH

Dans le Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, un nouveau sous-groupe du VIH vient d’être découvert. Cette nouvelle souche est une mutation du sous-type L du groupe M du VIH-1. Le VIH-1 est le plus répandu et représente la quasi-totalité des infections mondiales. En 19 ans, c’est la première fois qu’on observe cette mutation. Le laboratoire américain Abbott a réussi à l’identifier dans des échantillons grâce aux nouvelles techniques de séquençage plus précises. C’est une découverte importante car les nouvelles souches, c’est ce qui permet au virus d’échapper au traitement. Cela va aider les virologues à mieux comprendre le fonctionnement du VIH.

France/Chine : de nouvelles coopérations spatiales

La France va collaborer avec la Chine pour l’exploration de la Lune. Le CNES et l’agence spatiale chinoise viennent de signer un accord. La sonde Chang’e 6, qui va alunir sur le pôle sud de la Lune en 2023, va embarquer avec elle un instrument français : DORN, élaboré par les chercheurs de l’IRAP - l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie. Il étudiera les taux de concentration de radon, un gaz radioactif présent sur le sol lunaire, afin de mieux comprendre les mécanismes de dégazage.

La survie des manchots empereurs dépend du réchauffement climatique

Selon une étude parue dans la revue Global Change Biology, si les objectifs de l’Accord de Paris ne sont pas respectés, les manchots empereurs disparaîtront d’ici 2100. Dans cette étude, les chercheurs du CNRS et de l’Institut océanographique Woods Hole montrent les conséquences des fontes de glace en Antarctique sur les populations de manchots empereurs. Plusieurs scénarios sont possibles. Si la température moyenne de la planète augmente de plus de 2°C, la fonte des glaces de mer va tripler, ce qui entraînera la disparition d’un tiers des colonies de manchots empereurs d’ici 2100. Pour finir, selon le pire scénario, celui donc où aucune mesure n’est prise pour réduire le rythme du réchauffement climatique, l’extinction de cette espèce sera totale d’ici la fin du siècle.
 

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