Reza Khandan, mari de la militante Nasrin Sotoudeh emprisonnée en Iran : « Il faut continuer à se battre ! »
Le mari de Nasrin Sotoudeh, avocate iranienne et militante des droits humains condamnée a trente-huit ans de prison et 148 coups de fouet, réaffirme son soutien à son épouse détenue.
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On dit que sans lui, Nasrin Sotoudeh, avocate iranienne spécialiste des droits de l’Homme, emprisonnée en Iran, n’aurait pu être l’égérie de l’opposition. D’autres comme Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, ont fini par prendre le chemin de l’exil, lorsque leur couple a explosé sous la pression du régime. Mais Reza Khandan, le mari de Nasrin, résiste. Dans une société machiste, il s’occupe de leurs enfants, soutient sa femme et répond à ses détracteurs. Entretien.
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Comment allez-vous ?
Dans l’ensemble on peut dire, bien. C’est la foi dans la justesse de notre action et l’espoir de ses effets sur la société qui me fait tenir.
Avez-vous, vous aussi, fait de la prison ?
J’ai été arrêté quatre fois, une fois par le parquet de la prison d’Evine où j’ai été emprisonné, interrogé et menacé pendant vingt-quatre heures dans la redoutable section 209 du ministère des Renseignements. La deuxième fois au momen…
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