Alors que l’exposition “Léonard de Vinci” au Louvre émerveille les visiteurs, le maître n’a pas fini de nous surprendre. Parmi ses multiples passions, l’une était encore méconnue : “De Vinci était un grand amateur de vin”, révèle The Economist.
Et comme pour tous ses autres talents, il laisse derrière lui un riche héritage. D’après l’hebdomadaire britannique,
le vin de de Vinci est prêt à être dégusté”.
Des passionnés font revivre le vignoble
Amoureux de “la divine liqueur de raisin”, comme il l’appelait, Léonard de Vinci se voit offrir son propre vignoble par Ludivoco Sforza, le duc de Milan, en guise de rémunération pour La Cène [le dernier repas du Christ] en 1499. Mais il est détruit en 1943 sous les bombes des Alliés, “et avec lui disparaît tout espoir de trouver l’inspiration dans le même cru dont s’abreuvait autrefois le peintre de La Joconde”.
C’était sans compter les passions que déclenche tout vestige touchant de près ou de loin le génie italien. En 2007, un trio d’experts retrouve des racines de vigne intactes. “Cette découverte a été le point de départ d’un laborieux processus de recréation du vignoble de Vinci”, explique The Economist.
Après des siècles d’attente, le vin de Leonard de Vinci est fin prêt. Inspirées de croquis trouvés dans le codex Windsor, où l’artiste notait ses idées, les 330 premières bouteilles seront mises aux enchères cette année. Selon The Economist, “vous pouvez presque goûter une note de la renaissance de Léonard de Vinci”.
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La couverture du magazine peut varier selon les éditions (Royaume-Uni, Europe, Amérique du Nord, Asie), mais le contenu est le même ; au Royaume-Uni, cependant, quelques pages supplémentaires traitent de l’actualité nationale.
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