Hôpital

“On doit expédier les patients, ça fait mal au cœur”

La Vie a recueilli le témoignage de Pierre-Marie Donze, un infirmier urgentiste de l’hôpital Bichat, à Paris, sur le point de démissionner de la fonction publique hospitalière.
Olivia Elkaim
Publié le 19/11/2019 à 10h00, mis à jour le 19/11/2019 à 10h27 • Lecture 3 min.
Emeric Fohlen / Hans Lucas

Emeric Fohlen / Hans Lucas • EMERIC FOHLEN / HANS LUCAS

Il n’avait jamais battu le pavé auparavant. Mais le 14 novembre, Pierre-Marie Donze a rejoint la manifestation qui réunissait, à Paris et dans toutes les grandes villes, infirmiers, médecins, aides-soignants, ambulanciers du Samu, mais aussi doyens des centres hospitaliers universitaires et internes en médecine. Le personnel soignant revendique un besoin criant de moyens et d’effectifs pour un « hôpital à bout de souffle », comme le disent les slogans sur les pancartes et comme le clament, depuis plusieurs mois, les collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux.

Trentenaire au sourire radieux et aux yeux rieurs est infirmier, Pierre-Marie Donze exerce, de nuit, aux urgences de l’hôpital Bichat, dans le Nord de la capitale, depuis la fin de

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