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Les additifs largement présents dans les produits agroalimentaires

D’après une étude menée entre 2008 et 2016, 78 % des aliments analysés en mentionnent au moins un dans leur liste d’ingrédients.

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Publié le 20 novembre 2019 à 02h50, modifié le 20 novembre 2019 à 10h18

Temps de Lecture 3 min.

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Un rayon de supermarché, à Paris.

Combien d’additifs alimentaires avons-nous dans notre assiette ? Le sujet intéresse au plus haut point le consommateur. Le succès de Yuka le prouve. Les Français sont près de 13 millions à avoir téléchargé l’application à la carotte pour faire leur choix dans les rayons des supermarchés. Or, la note affectée par Yuka à chaque produit alimentaire référencé dépend à 30 % de la présence d’additifs. Même si l’essentiel de la notation est fondé sur le Nutri-score évaluant la teneur en gras, en sucre et en sel.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) se sont associés pour tenter d’éclairer le sujet. Ils ont étudié, dans le cadre de l’Observatoire de la qualité de l’alimentation, appelé « Oqali », l’évolution de la présence des additifs dans 30 000 produits transformés, commercialisés par l’industrie agroalimentaire. Une photographie dévoilée mercredi 20 novembre. « Les aliments transformés comprennent une trentaine de catégories alimentaires, des céréales du petit déjeuner aux boissons, aux pizzas surgelées, en passant par la charcuterie… à l’exception des confiseries, en cours de traitement », précise Céline Ménard, responsable de l’unité Oqali.

Premier enseignement : sur la période considérée, de 2008 à 2016, 78 % des produits analysés mentionnent au moins un additif dans leur liste d’ingrédients. Et plus de la moitié (52 %) en contiennent entre un et trois. Une présence massive, donc. Toutefois, seul un petit nombre d’entre eux sont d’usage fréquent. Sur près de 400 additifs (édulcorants artificiels, émulsifiants, colorants, etc.) autorisés au niveau européen, 285 ont été référencés dans les listes d’ingrédients, 42 se retrouvent dans au moins 2 % des aliments et seulement 8 dans au moins 10 % des aliments.

« Toilettage » des recettes

Les additifs les plus prisés de l’industrie sont l’acide ascorbique (E530), régulateur d’acidité très présent dans les conserves de fruits, les amidons modifiés, très employés dans les sauces chaudes pour leur rôle d’épaississant, et les lécithines (E322), considérées comme des agents émulsifiants, omniprésentes dans les chocolats et produits chocolatés. Quant aux fabricants de glaces et sorbets, ils glissent dans leurs recettes des monoglycérides et diglycérides d’acides gras (E471) pour émulsifier leur préparation.

Autre point saillant de l’étude, les additifs alimentaires se concentrent surtout sur trois catégories de produits. La présence de plus de 10 additifs est constatée dans 16 % des viennoiseries et desserts surgelés, dans 15 % des produits traiteurs frais et dans 12 % des glaces. Cela représente 4 % des produits analysés.

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