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Entretien pour le job de rêve: les 4 cartes à jouer quand on n’a pas d’expérience

S’inventer un talent ou faire avec ce qu’on a ? Le dilemme de tous candidats en pleine préparation d’oral ou d’entretien. Notre partenaire Yapuka, plateforme d'entraînement à l'oral, explique les quatre points à mettre en avant si vous n’avez pas l’expérience requise pour le job de vos rêves.

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Il est bien normal de ne pas tout savoir et maîtriser. Le reconnaître et identifier comment vous allez progresser est un gage d’intelligence pour le recruteur. (Shuttertstock)
Publié le 20 nov. 2019 à 17:27Mis à jour le 20 nov. 2019 à 20:38

Vous finissez vos études et recherchez le job de vos rêves. Les offres d’emploi deviennent votre lecture quotidienne. Une attire votre attention. Chouette, vous avez le diplôme demande. Et là, patatras, vous arrivez à la petite phrase : « avec expériences dans le secteur ». Que faire ? Y répondre, mais alors que dire en entretien ? Ou passer à autre chose ?

Premier conseil : ne pas abandonner face à la difficulté. Le parcours de recherche d’emploi est parfois semé d’embûches, il ne faut pas se décourager. Bien au contraire, on va vous aider à trouver les ressorts pour faire face à cette difficulté du manque d’expérience et réussir avec brio vos entretiens de recrutement.

Sachez tout d’abord que le recrutement ne se fait jamais sur le seul critère de l’expérience. Bien d’autres facteurs sont en jeu. On distingue les hard et soft skills, la personnalité, la motivation, la connaissance de l’entreprise et du secteur, votre volonté de réussir, votre capacité de vous intégrer et de vous engager. En un mot : votre potentiel.

# Vos hard skills oubliées

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Ce terme regroupe les compétences techniques concrètes que vous avez acquises et que vous pouvez justifier. Par exemple, votre diplôme et vos stages vous ont apporté la maîtrise de certains logiciels, l’aisance en langues étrangères, une expertise d’outils d’analyse de données, de conduite de projet. Savoir utiliser les réseaux sociaux sur le plan professionnel est aussi une hard skill qu’il ne faut pas sous-estimer.

Si les compétences informatiques, numériques et linguistiques représentent la majeure partie des hard skills, n’en oubliez pas d’autres comme la rédaction ou la comptabilité. Ainsi, si vous avez rédigé pendant trois ans la lettre de votre école ou que vous avez été trésorier d’une asso, vous avez développé des compétences particulières. Il est important de lister ces atouts issus de vos apprentissages « informels » car ils peuvent déjà être différenciants d’un candidat à un autre.

# Vos soft skills méconnues

Plus difficiles à démontrer, ils n’en sont pas moins indispensables à avancer lors de vos entretiens. Les soft skills, ou compétences douces, sont toutes celles qui vous caractérisent et sont applicables dans votre travail ou en contexte professionnel. Elles relèvent du champ de la relation et de l’émotion : com-ment vous entrez en relation avec les gens, comment vous cultivez cette relation et vous communiquez avec les autres. Savoir donner du sens, créer du lien et coordonner sont des forces recherchées par les recruteurs qui cherchent à projeter le candidat dans le poste envisagé et imaginer s’il y sera efficace, s’il va renforcer la culture de l’entreprise, son organisation.

Ces aptitudes liées à votre caractère et à votre manière d’interagir avec les autres n’apparaissent pour-tant pas sur votre CV et votre diplôme. On peut citer : la capacité à communiquer, à analyser, à résoudre des problèmes, à gérer le stress, le sens critique, la souplesse, l’intuition, le travail en équipe, la gestion du temps, la créativité, l’empathie, la coordination, l’intelligence émotionnelle.

# Adaptation à l’entreprise : vous n’êtes pas là par hasard

Lorsque vous vous présentez en entretien de recrutement en entreprise, soyez incollable sur son environnement, son secteur, son actualité, ses produits et pourquoi pas sa culture et ses valeurs. Et bien entendu travaillez à fond le descriptif du poste. Vous démontrez ainsi que vous parlez déjà le même langage et que vous êtes motivé et investi. Pour cela internet est une mine d’or mais aussi les autres élèves de votre promo, vos anciens directeurs de stages, les relations autour de vous. Echangez, posez des questions, soyez curieux, cela compensera une bonne partie de votre manque d’expérience.

# Montrer votre (vraie) personnalité

C’est souvent l’exercice le plus difficile qui requiert préparation, coaching pour vous entraîner et vous aider à démêler tout ce que vous avez fait, à dénicher tous vos atouts. Cernez aussi vos faiblesses tout en vous mettant en avant - mais pas trop.

Pour avancer sur ces sujets, posez-vous la question : est-ce que l’on aime travailler avec moi ? Pourquoi ? Si mon boss doit passer deux heures dans le train avec moi, passera-t-il un moment agréable ? Pourquoi ? Si je dois travailler en équipe sur un projet, va-t-on m’accepter, m’écouter, me suivre ? Quelles sont les qualités humaines que l’on apprécie chez vous ? Etes-vous chaleureux ? Optimiste ? Identifiez aussi vos traits de personnalité qui vont matcher avec les compétences requises par le poste sans que cela sonne faux, le recruteur ne sera pas dupe. Il est préférable de reconnaître une faiblesse et savoir rebondir en montrant que vous êtes disposé à apprendre vite et bien, plutôt que de vous inventer un atout factice.

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Il est bien normal de ne pas tout savoir et maîtriser. Le reconnaître et identifier comment vous allez progresser est un gage d’intelligence pour le recruteur, mais aussi de motivation. Vous démontrez ainsi que vous avez une belle personnalité. Et ça plaît à coup sûr en entreprise !


Que ce soit pour un entretien in-real-life, téléphonique ou par vidéo, les entraîneurs de notre partneaire Yapuka vous proposent des séances de coaching.

Valérie Falala, co-fondatrice de Yapuka

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