Paris dévoile les sites où acheter à 5 000 euros du mètre carré

VIDÉO. Ils seront bâtis dans des ZAC des 13e, 14e, 18e et 20e arrondissements. La livraison des 500 premiers logements est prévue pour 2022.

Source AFP

Temps de lecture : 2 min

C'est une mesure forte prise pour le logement à Paris. Ian Brossat, adjoint (PCF) au Logement à la maire de Paris, dévoile dans un entretien au Journal du dimanche les cinq sites où seront bâtis des appartements vendus aux classes moyennes, à environ 5 000 euros du mètre carré pour une période de 99 ans. Lors d'un vote au Conseil de Paris en juillet, la Ville de Paris avait acté la création d'un nouvel organisme, la Foncière de la Ville de Paris, qui l'associe à ses bailleurs sociaux, dans le but de vendre des biens deux fois moins cher que les prix appliqués sur le marché immobilier, en dissociant le foncier du bâti.

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« Aujourd'hui, lorsque vous achetez – très cher – un appartement, vous devenez propriétaire à la fois du sol et des murs. L'idée consiste à n'acquérir que le bâti, pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans, le foncier restant la propriété de la Ville », explique Ian Brossat au JDD. Les 500 premiers logements, dont la livraison est prévue en 2022, seront bâtis dans « la ZAC Bédier-Oudiné [13e], la ZAC Saint-Vincent-de-Paul [14e], l'îlot Croisset [18e], la ZAC Gare des Mines [18e] et la ZAC Python-Duvernois [20e] », précise dans cet entretien l'ancien candidat communiste aux élections européennes, tout en annonçant que « deux autres sites sont à l'étude, pour 150 logements supplémentaires ».

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Réservés aux familles aux revenus modestes

L'acquéreur pourra faire « des travaux comme tout propriétaire », assure l'élu communiste, mais il devra payer un loyer de 2 euros le mètre carré par mois, et « en cas de revente, la Foncière rachètera l'appartement à un prix révisé en fonction de l'inflation, mais déconnecté du marché de l'immobilier ». « Le vendeur ne perdra pas d'argent mais n'en gagnera pas non plus », prévient l'adjoint.

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Ces logements, qui auront « trois à quatre pièces », seront réservés à des familles aux revenus modestes (pour l'instant, plafonnés à 4 500 euros net mensuels pour un couple avec un enfant et 5 000 euros net pour un couple avec deux enfants), sélectionnées par une commission sur la base de critères multiples, dont le fait d'avoir « un lien avec Paris », en y vivant ou en y travaillant, et « sortir d'un logement social ». La Ville de Paris verse une subvention de 15 millions d'euros pour financer ces 500 premiers logements construits sur des terrains qui lui appartiennent.


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Commentaires (23)

  • Cyrille74

    5000 euros nets par mois pour un couple avec deux enfants : c’est sur qu’il s’agit de revenus modestes...

    Enfin si c’est un élu communiste qui le dit !

  • Gorgone

    Encore une façon d'endetter la ville. Il faut arrêter les mesures stupides, clientelistes, qui n'apportent rien. Évitons l'explosion des impôts loco, comme diraient nos amis espagnols.

  • fbha

    Ce type de bail emphytéotique est monnaie courante en Grande Bretagne.