© Getty Images/Sam Edwards
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Des secteurs économiques en tension, qu’il s’agisse de la restauration, du BTP ou de l’informatique : l’Europe a besoin de main d’œuvre. Plus de 3 millions de permis de résidence ont été délivrés l’an dernier (2018) pour toute l’Union européenne. Une immigration économique en provenance de pays extérieurs à l’UE.


L'Allemagne donne le ton en favorisant l’entrée de travailleurs diplômés pour compenser la baisse démographique du pays. C’est l’une des grandes réformes adoptée cet été pour répondre à un manque conséquent : 1,2 million d’emplois non pourvus. Les explications depuis Berlin de Julien Méchaussie.

Qu’en est-il dans le reste de l’Europe et en France ?

La France va adopter une nouvelle loi sur l’immigration et annonce des quotas pour les migrants économiques des pays tiers. Un sujet assez polémique dans le pays, qui a déjà été proposé puis abandonné, mais qui est à nouveau mis en avant, pour des raisons politiques. Daniel Vigneron du site myeurop.info.

Entre la Lituanie, petit pays de 3 millions d’habitants, au bord de la Baltique, et le Nigeria, géant africain de 200 millions d’habitants, il y a a priori peu de points commun. Sauf que le premier a noué un partenariat avec le second sur l’économie numérique, dans le cadre de l’Alliance Europe Afrique. L’expertise de Vilnius d’un côté, le grand marché de Lagos de l’autre. Fin septembre 2019, 15 jeunes Nigérians sont arrivés dans la capitale balte pour un contrat d’un an. Marielle Vitureau.

Dans les pays de l’est de l’Europe, l’exode de la population entraîne, bien sûr, des besoins croissants en main d’œuvre. C’est le grand chassé croisé des migrations. La Croatie a ainsi assoupli les règles d’embauche, en 2020, les employeurs pourront recruter beaucoup plus facilement du personnel hors de l’Union Européenne, notamment dans le secteur du tourisme. Simon Rico.

Et après être arrivés sur le sol européen, comment ces professionnels sont-ils accueillis, comment s’intègrent-ils ? En France, une revue de chercheurs de facto, éditée par l’institut des migrations, s’est penchée sur le sujet. Lea-Lisa Westerfhoff est allée rencontrer la doctorante Élodie Druez qui a interrogé des dizaines de diplômés. Avoir des diplômes de haut niveau protège-t-il du racisme ? Pas vraiment…

Texte initialement publié sur : RFI

 

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