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« Non, Netflix, non. Ne m’obligez pas à appeler chaque réalisateur sur terre pour vous combattre là-dessus. Epargnez-moi ce temps perdu. Je gagnerai mais cela prendra des tonnes de temps. Ne jouez pas avec notre tempo. Nous vous donnons des jolies choses. Laissez-les telles que nous les avons créées pour être vues. »
Sur Twitter, Judd Apatow (40 ans, toujours puceau ; En cloque, mode d’emploi… et, pour Netflix, la série Love) a laissé jaillir sa colère lorsqu’il a appris il y a quelques semaines que la plate-forme testait sur les smartphones Androïd la possibilité pour chacun de choisir sa vitesse de défilement des films et séries. Les ralentir, mais surtout les accélérer, jusqu’à 1,5 fois le rythme normal. Pour les cinéphiles, un blasphème !
Vraiment ? Cela fait longtemps pourtant que cette possibilité est offerte sur les plates-formes comme YouTube (jusqu’à x 2), ou pour le visionnage des œuvres avec le logiciel VLC (jusqu’à x 4), sur iTunes, sans oublier les nombreux sites qui diffusent des podcasts – d’Amazon à Google Prime… Et même d’ailleurs, pour les plus hardis, tout bêtement sur Netflix en téléchargeant l’appli Video Speed Controller, une extension du navigateur Chrome de Google. En somme, pour l’internaute, une banalité.
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