On l'a pris pour Xavier Dupont de Ligonnès : Guy Joao dénonce une "histoire de fou"

  • Les policiers de Glasgow s'étaient appuyé sur les empreintes digitales pour leur identification. L'ADN avait tout démenti.
    Les policiers de Glasgow s'étaient appuyé sur les empreintes digitales pour leur identification. L'ADN avait tout démenti. MAXPPP - Andrew Milligan
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MIDI LIBRE

Le 11 octobre 2019, ce retraité des Yvelines, âgé de 69 ans, était pris par les policiers écossais pour Xavier Dupont de Ligonnès, assassin présumé de son épouse et sa famille en 2011. La correspondance des empreintes présentée comme étant à l'origine de son interpellation se révélera erronée. M6 l'a rencontré, deux mois plus tard.

Il ne souhaite plus apparaître à visage découvert, mais il a accepté de recevoir et d'échanger hors caméra avec une équipe de journalistes du 12.45 de M6. Le 11 octobre dernier, Guy Joao était interpellé par la police écossaise qui annonçait avoir placé en garde à vue Xavier Dupont de Ligonnès, l'homme le plus recherché de France. Le début d'une terrible méprise, qui durera une quinzaine d'heures.

En exclusivité pour M6, nous avons pu rencontrer (hors caméra) Guy Joao, l’homme confondu avec Xavier Dupont de Ligonnès, pour la première fois ! @frvignolle pic.twitter.com/BWrLwnMIth

— Yanis (@YanisBM6) December 6, 2019

Nous vivons une histoire de fou. Nous ne pouvons pas faire le deuil de cette affaire

Deux mois plus tard, amer, Guy Joao a manifestement le sentiment d'être oublié de la justice française. Il explique avoir adressé "un courrier le 1er novembre à la ministre de la justice pour être remboursé" des dégâts commis à une porte de son pavillon de Limay (Yvelines), porte brisée par les forces de l'ordre venues le perquisitionner. "Mais je n'ai pas reçu de réponse. On nous manque de respect dans cette histoire".

Info #M6 #12H45. Guy Joao: « J’ai envoyé un courrier le 1er nov à la ministre de la Justice, pour que l’on me rembourse une porte qui a été détériorée lors de la perquisition à mon domicile. Je n’ai toujours pas reçu de réponse. On nous manque de respect dans cette histoire. 3/4 pic.twitter.com/w9B5SNPyUe

— François Vignolle (@frvignolle) December 6, 2019

L'homme ne cache pas qu'elle a laissé des traces sur lui-même et son épouse. Il a passé de nombreuses heures en détention, son visage a été affiché, "nous avons vécu une histoire de fou", ou plutôt, se ravise-t-il, "nous vivons une histoire de fou. Nous ne pouvons pas faire le deuil de cette affaire."

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