Lorsque l'on évoque les paradis fiscaux en Europe et dans le monde, chacun a aujourd'hui en tête leur retombées défavorables en termes d'évasion fiscale, de blanchiment, de détournement des règles prudentielles et donc d'accroissement des risques financiers.
Et si l'on regarde l'origine géographique des investissements directs en France ou dans d'autres pays avancés, ce rôle de plaque tournante des paradis saute aux yeux : 49 % des investissements en France sont détenus par des entités localisées au Pays-Bas, au Luxembourg, au Royaume-Uni, et en Suisse. A cause des nombreux jeux d'optimisation fiscale, les pays avancés comme la France ou les Etats-Unis perdraient 2 à 3 % de recettes fiscales.
Un manque à gagner à mettre au regard de notre déficit public de 4 % du PIB ou des 50 milliards d'économie budgétaire que le gouvernement cherche à réaliser dans les 3 années à venir. Mais, il est une conséquence que l'on souligne moins souvent concernant les Paradis fiscaux : la sous-estimation du PIB et des exportations.
Les explications d'Olivier Passet, directeur des synthèses économiques de Xerfi :
Xerfi Canal pour Challenges (article publié à l'origine ici)
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