Comment l'Algérie peut-elle parvenir à un consensus national?

Des élections présidentielles ont eu lieu hier, jeudi 12 décembre, en Algérie ©AFP - RYAD KRAMDI /
Des élections présidentielles ont eu lieu hier, jeudi 12 décembre, en Algérie ©AFP - RYAD KRAMDI /
Des élections présidentielles ont eu lieu hier, jeudi 12 décembre, en Algérie ©AFP - RYAD KRAMDI /
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Avec moins de 40% d'électeurs à la présidentielle d'hier, les Algériens ont mis leur menace d'abstention massive à exécution... Depuis l'annonce du scrutin, le Hirak, mouvement populaire qui défile chaque mardi et chaque vendredi depuis le 22 février, dénonçait un scrutin vide de sens.

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On ne connaîtra qu’en fin de matinée le résultat de l’élection présidentielle. Les seuls chiffres d'ores et déjà communiqués sont ceux de l’abstention, qui était en somme le grand enjeu de ce scrutin. 40% de participation: d'après notre invité Akram Belkaïd, ces chiffres officiels sont sur-évalués. Depuis qu’a été annoncée la tenue de ce scrutin en septembre, les dizaines de milliers de contestataires qui défilent chaque mardi et chaque vendredi appellent au boycott et dénoncent une élection vide de sens, organisé par « la bande »… Tous les candidats étant d’anciens ministres d’Abdelaziz Bouteflika.

Le hirak a commencé en février dernier, il a survécu au ramadan, aux fournaises de l’été. Va-t-il continuer? Je pense que oui, mais qu'il ne fera pas de l’annulation de l'élection un objectif. La revendication première c’est un changement de système. Cela veut dire que le président qui va sortir de cette élection va être confronté à une revendication permanente de changement. Soit il renvoie tout le monde et on continue comme avant, avec des risques importants de dégradation. Ou alors, comme l’ont promis les cinq candidats, il fera des concessions.       Akram Belkaïd

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