Près de Montpellier. Agression à Poussan : deux pompiers de Gigean frappés en portant secours

Deux sapeurs-pompiers de Gigean, à l'ouest de Montpellier ont été frappés dimanche soir, à Poussan, par un conducteur accidenté, alors qu'ils lui portaient secours.

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Sapeurs-pompiers : encore des agressions lors d’une intervention dans l’Hérault (©Illustration – Flickr)
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Nouvelle agression sur des sapeurs-pompiers de l’Hérault, après le guet-apens tendu à un équipage de la caserne de la Paillade, cité de la Mosson, à Montpellier.

Ce dimanche vers 20h, les sapeurs-pompiers du centre d’intervention et de secours -Cis- de Gigean, sont intervenus sur la RD 2, dans la commune voisine de Poussan, où un accident de la circulation venait d’être signalé au Codis 34.

Plainte à la gendarmerie

Une voiture avait quitté la route et se trouvait dans un fossé, avec le conducteur, commotionné, mais virulent, quand il a vu arriver l’ambulance et un véhicule de protection et de balisage, avec six pompiers volontaires de la caserne de Gigean.

Ce conducteur âgé de 50 ans n’a alors pas hésité à insulter, puis à malmener les pompiers, avant de porter des coups sur deux d’entre-eux. Une scène qui s’est déroulée avant l’intervention d’une patrouille de gendarmerie de la compagnie de Pézenas.

Selon nos informations, le quinquagénaire, qui est un diabétique lourd, aurait perdu le contrôle de sa voiture après un malaise.

L’officier qui commande la compagnie de Sète-bassin de Thau, où la caserne de Gigean est rattachée va déposer plainte ce lundi, à la brigade de gendarmerie de Balaruc-les-Bains.

Condamnation du Sdis 34

Lors de chaque agression, le directeur du Sdis 34, le contrôleur général Eric Florès et le président du conseil d’administration, Kléber Mesquida, « s’associent aux pompiers blessés en service commandé et dénoncent fermement ces comportements inadmissibles, en saisissant les autorités judiciaires par un dépôt de plainte. Les pompiers de l’Hérault qui interviennent toutes les 7 minutes pour protéger la population, les biens et l’environnement n’ont pas à être victimes de violences gratuites, car ils risquent leur vie pour en sauver d’autres ».

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