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Laurent Brun, l’ultra cheminot de la CGT

Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-cheminots. Vincent Isore/Vincent Isore/IP3

PORTRAIT - C’est lui, le secrétaire général de la CGT-cheminots, qui, le premier, a brandi la menace de poursuivre la grève à Noël. Une position maximaliste, à l’image du personnage.

Avec son bouc discret et sa moustache, on l’imaginerait volontiers bassiste dans un groupe de hard rock. En fait, si Laurent Brun envoie du gros son, c’est sur le terrain syndical. À 40 ans, ce grand gaillard de 1,90 m est à la tête de la CGT-cheminots, le premier syndicat de la SNCF. C’est lui qui incarne la contestation radicale des conducteurs de trains contre la suppression des régimes spéciaux de retraite. Lui qui, le premier, a brandi la menace de ne pas suspendre la grève à Noël. «La grève continue (…). Pas de trêve pour Noël, sauf si le gouvernement revient à la raison avant», affirmait-il sur Franceinfo dès jeudi dernier.

Une position maximaliste à l’image du personnage. «C’est un dur parmi les durs, estime un syndicaliste. Il est sur une ligne beaucoup plus stalinienne que son prédécesseur, Gilbert Garrel.» Selon certains, à côté, Bernard Thibault, qui a mené la grève de 1995 à la SNCF côté CGT avant de diriger la centrale, ferait figure de mou. «C’est un homme de parole, glisse…

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