Selon le rapport, l'amélioration de cette année peut être attribuée en grande partie à l'augmentation significative du nombre de femmes en politique. Les domaines de la scolarité et de la santé sont très proches de la parité (96,1% et 95,7% respectivement). "L'autre grand champ de bataille", outre la politique, est la parité économique, pointe le WEF. Il s'agit d'ailleurs du seul indicateur qui s'est détérioré cette année . Même si l'écart dans le domaine du travail est moindre qu'il y a près de 15 ans, le fossé s'est creusé en 2019 à 257 ans, contre 202 ans l'an dernier, avec un écart salarial global de 40%.
Peu de postes d'encadrement pour les femmes
Le rapport attribue cet écart économique à "la part obstinément faible des femmes occupant des postes d'encadrement ou de direction, à la stagnation de leur salaire et, enfin, à leur faible participation à la population active et aux revenus". "Un des plus grands défis pour combler cet écart est la sous-représentation des femmes dans les activités émergentes, tels que le cloud computing, l'ingénierie et les données et l'Intelligence artificielle", analyse le WEF.
La situation globale de la parité diffère toutefois selon les pays et les régions. Les pays nordiques continuent de montrer la voie en matière de parité. L'Islande reste le pays le plus égalitaire au monde, suivie de la Norvège, la Finlande et la Suède. Parmi les autres économies du top 10 figurent le Nicaragua, la Nouvelle-Zélande, l'Irlande, l'Espagne, le Rwanda et l'Allemagne.
La France à la 15e place
La France perd 3 places dans le classement, arrivant 15e cette année. Elle arrive cependant 1re quant au niveau d'instruction et prend également la première place quant au nombre de femmes occupant des positions ministérielles. Elle se classe par ailleurs 15e dans le domaine de l'émancipation politique. Elle arrive en revanche 65e en matière de participation et opportunités économiques et 78e dans le domaine de la santé.