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Catherine Camus, celle qui entretient la flamme du père

Catherine Camus. Vincent MULLER/©Vincent MULLER/Opale/Leemage

La fille d’Albert Camus a décidé de la publication du Premier Homme en 1994 et de la correspondance intime entre son père et Maria Casarès en 2017.

D’elle, elle dit drôlement et sans fausse modestie: «Je suis l’œuvre mineure d’Albert Camus.» Catherine Camus avait 14 ans quand son père est mort dans un accident de voiture ce funeste 4 janvier 1960. Qu’on la retrouve dans le salon mythique des Éditions Gallimard ou chez elle, à Lourmarin, rue Albert-Camus, dans la maison achetée par son père, elle arbore toujours ce sourire des timides. Catherine Camus avertit: «J’aime bien rester dans l’ombre, je n’aime pas que l’on me voie, ça me fait peur.» C’est dans l’ombre que, depuis maintenant près de quarante ans, elle gère l’œuvre de son père. Elle a arrêté sa carrière d’avocate pour mener cette mission qui lui tient tant à cœur.

Et si l’extraordinaire postérité de l’auteur de La Peste était due à sa fille? La question n’est pas si anodine. Parce que si, aujourd’hui, on célèbre partout Camus, sa fille n’y est pas pour rien. Souvent les ayants droit constituent des freins au développement des œuvres après la disparition de leur auteur - les exemples…

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1 commentaire
  • brindamour

    le

    Je l'ai vu à la télé récemment.
    Attitude et langage relâchés, désinvolture, discours ponctué de mots familiers. Elle ne fait pas honneur à son père.

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