“Hollywood fait de petits progrès pour diversifier ses rangs”, observe le Los Angeles Times. Selon la toute dernière étude de l’USC, 10,6 % des 100 premiers films du box-office américain ont été réalisés par des femmes en 2019, contre 4,5 % en 2018.

“L’une des raisons de cette amélioration est le studio Universal Pictures, qui a distribué cinq films réalisés par des femmes (en 2019), parmi lesquels ‘Queen & Slim’, explique le quotidien.

À l’inverse, le studio Paramount fait figure de cancre : entre 2007 et 2019, il n’a confié la réalisation de ses films qu’à trois femmes.

Les femmes de couleur, quant à elles, restent complètement sous-représentées dans le fauteuil de réalisatrice. Sur les 1 300 films couverts par l’étude (les 100 premiers du box-office annuel, sur 13 ans), moins d’1 % ont été réalisés par des femmes de couleur, tandis que 82,5 % l’ont été par des hommes blancs.

“Jusqu’en 2019, seules deux femmes de couleur, Ava DuVernay et Jennifer Yuh Nelson, avaient réalisé plus d’un film parmi les 1 300 étudiés. L’an dernier, quatre femmes de couleur ont rejoint ce groupe”, parmi lesquelles Kasi Lemmons, la réalisatrice de “Harriet” relève le Los Angeles Times.

La tendance semble donc positive, même si l’échelle reste minime. “L’industrie favorise tellement les hommes blancs que tout pas en avant est considéré comme un succès”, déclare au quotidien Melissa Silverstein, militante pour la parité à Hollywood. “Le plus important est de maintenir cette tendance sur le long terme”.