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    L'isolement social, les nuits prolongées et l'environnement monotone conduisent à faire rétrécir l'hippocampehippocampe chez les personnes effectuant un séjour prolongé en AntarctiqueAntarctique, avance une étude publiée dans la revue The New England journal of Medecine. Les chercheurs ont passé à l'IRMIRM le cerveaucerveau de neuf scientifiques avant et après un séjour de 14 mois dans la station allemande Neumayer III, située au nord de l'Antarctique. Ils ont constaté qu'une partie de leur hippocampe appelée gyrusgyrus dentelé avait rétréci de 7 % entre leur départ et leur retour.

    Ce n'est pas la première fois que la solitude est mise en cause dans les modifications du cerveau. En 2018, une étude avait montré que des souris nées dans un environnement social riche qui, placées à l'isolement pendant 30 jours, voyaient la taille de leurs cellules nerveuses diminuer de 20 %, ainsi qu'une réduction d'une protéineprotéine appelée BDNF, qui stimule la croissance neuronale. Heureusement, ces changements sont normalement réversiblesréversibles lorsque l'on retrouve un environnement stimulant, expliquent les chercheurs. Si les conséquences sur les scientifiques polaires restent donc limitées, la question reste ouverte sur les futurs voyages spatiaux, où les passagers devront rester confinés durant des années dans une navette ou une base sur Mars.

     

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