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C'est la disparition d'un des symboles de la forêt de Laigue (Oise) que déplore l'association Abolissons la vénerie aujourd'hui (AVA). En effet, un majestueux cerf, surnommé Black et dont l'âge était estimé entre 8 et 9 ans, a été abattu lors d'une chasse à courre le 4 janvier, rapporte France 3 Hauts-de-France. L'association dénonce dans une publication Facebook le fait que l'équipage de chasse n'ait pas respecté les règles inhérentes à cette pratique.
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Alors que les chasseurs poursuivaient « un daguet [un jeune cerf – NDLR], ils tombent sur Black et ne peuvent pas résister : au diable les règles de la vénerie qui dictent de ne traquer qu'un animal par chasse. Ils décident de lancer leur meute sur lui », rapporte l'AVA. « Fuyant à travers la forêt, traversant des étangs, il finit par se retrouver coincé contre un grillage. C'est là qu'il est rejoint et tué par les veneurs. »
« Aucun manquement »
La société de vénerie mise en cause a déclaré à Oise Hebdo qu'il « n'y a eu aucun manquement » et que la règle rappelée par l'AVA n'est que « de bon sens » : « Si on fatigue un animal pendant une heure et qu'on fatigue aussi les chiens, on a moins de chances de prendre un autre animal en changeant de piste », a-t-elle fait savoir. Ce 4 janvier, les chiens auraient d'ailleurs changé de proie pour Black sans que les chasseurs ordonnent quoi que ce soit.
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Stanislas Broniszewski, membre d'AVA, voit les choses différemment : « Il est plus beau que celui qu'ils chassaient, alors ils décident de le débusquer lui. Aucun statut particulier ne protège ce genre d'animal : il est justement plus vulnérable en raison de sa beauté. » Deux personnes qui suivent normalement la chasse à courre ont alerté l'association. « Ils se disent révoltés », rapporte Stanislas Broniszewski.
La sénatrice de l'Oise Laurence Rossignol (qui a été ministre sous François Hollande, chargée des Familles et des Droits des femmes) a réagi à la mort du cerf. « Combien de temps allons-nous encore tolérer la vénerie et les viandards qui la pratiquent ? Tous les Compiégnois amoureux de la forêt connaissaient ce cerf et l'apercevoir était un don de la nature », a-t-elle écrit sur Twitter.
Combien de temps allons-nous encore tolérer la vénerie et les viandards qui la pratiquent ? Tous les Compiegnois amoureux de la forêt connaissaient ce cerf et l’apercevoir était un don de la nature. #Écœurement https://t.co/I8ZZWmwxU5
— Laurence Rossignol (@laurossignol) January 8, 2020
Les Ricains ont le deuxième amendement, nous avons le droit de chasse. …alors amendons le en le réservant aux prédateurs comme le loup, le renard ou la belette …
Ces viandards détruisent le patrimoine appartenant à tout les français.
C’est de la bouffonnerie.
Si ce beau cerf a été tué par erreur peut-on soupçonner que la vénerie française
soit infiltrée par quelques iraniens désorientés ?