P.-O. : les pompiers désormais équipés de caméras embarquées
Le dispositif a été mis en place à la suite de plusieurs agressions survenues lors d'interventions en 2019.
Résolution 2020 pour le service départemental d’incendie et de secours des Pyrénées-Orientales (SDIS 66) : se doter de caméras mobiles. La décision a été prise "face à l’augmentation des agressions ces dernières années envers les sapeurs-pompiers" justifient les soldats du feu dans un post publié ce dimanche 12 janvier sur leur page Facebook.
10 caméras
En 2019, "23 plaintes ont été déposées par les personnels du SDIS 66 dont 17 ont concerné l’agression physique des agents dans le cadre de l’exercice de leurs missions de secours et d’assistance à personnes." C'est pourquoi, "le dispositif caméras mobiles permettra de collecter des preuves de violences et agressions verbales ou physiques commises à l’encontre de nos sapeurs-pompiers." Dans un premier temps, "les centres d’incendie et de secours de Rivesaltes, Perpignan-sud et Perpignan-nord en sont équipés à hauteur de 10 caméras au total."
Les sapeurs-pompiers précisent que "l’enregistrement n’est pas permanent", "lorsque les circonstances l’exigent, le déclenchement au cours de l’intervention sera réalisé." Ils sont autorisés à utiliser les caméras mobiles "en tous lieux pendant les opérations de secours lorsque se produit ou est susceptible de se produire un incident de nature à mettre en péril leur intégrité physique." Précision : "Le droit d’opposition à l’image ne s’applique pas dans ce cas et le déclenchement de l’enregistrement ne nécessite en aucun cas l’accord des personnes impliquées."
Images détruites au bout de 6 mois
Toutefois, "aucun enregistrement n’est conservé sur la caméra après l’intervention" : "Les images sont stockées pendant six mois, puis détruites automatiquement à l’issue de ce délai." Les sapeurs-pompiers porteurs de la caméra mobile "ne peuvent à aucun moment visionner les images prises. La consultation et l’extraction des enregistrements sont réalisées pour les besoins exclusifs d’une procédure judiciaire ou administrative." En vue de suites judiciaires, "les enregistrements seront utilisés systématiquement par le service départemental d’incendie et de secours des Pyrénées-Orientales pour poursuivre les auteurs d’incivilités ou d’agressions à l’encontre des sapeurs-pompiers."
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