François Burgat : "En Libye, les Occidentaux espèrent être sur la photo de la réconciliation"

Un véhicule faisant partie d'un convoi militaire américain roule à la périphérie de la ville de Qamishli, au nord de la Syrie, contrôlée par les Kurdes ©AFP - Delil Souleiman
Un véhicule faisant partie d'un convoi militaire américain roule à la périphérie de la ville de Qamishli, au nord de la Syrie, contrôlée par les Kurdes ©AFP - Delil Souleiman
Un véhicule faisant partie d'un convoi militaire américain roule à la périphérie de la ville de Qamishli, au nord de la Syrie, contrôlée par les Kurdes ©AFP - Delil Souleiman
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François Burgat est directeur de recherche émérite au CNRS et à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM)

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  • François Burgat Politologue, directeur de recherches au CNRS (Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman / IREMAM – Aix en Provence)

La conférence internationale de Berlin dimanche prochain devrait permettre de régler le conflit libyen, alors qu'une trêve s'est installée. Il s'agit maintenant d'entamer un processus de paix. 

La trêve en cours a été scellée à Moscou. "Ce sont les Russes et les Turcs qui sont à la manoeuvre", explique François Burgat.  L'Armée de libération nationale (ALN) est dirigé par le maréchal Khalifa Haftar.  Il a refusé pour l'instant de signer un accord de cessez-le feu immédiat comme le lui proposait Moscou. Les Emiratis, les Egyptiens, et les Européens lui ont demandé de surseoir à tout engagement jusqu'à dimanche, date du sommet de Berlin. 

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François Burgat : "La gestion de la crise libyenne échappe aux Occidentaux. Ils espèrent être sur la photo de la réconciliation. Pour être présents lors de la phase de reconstruction. Les Russes et les Turcs sont les acteurs majeurs de ce conflit. Ils vont tout faire pour garder leur leadership". 

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