Les cerveaux des adultes et des nourrissons se synchronisent

On sait que les cerveaux des adultes se synchronisent durant certaines activités, mais on sait peu de choses sur la synchronisation neuronale chez le nourrisson_._ Une étude publiée dans la revue Psychological Science met en lumière ce phénomène. Les chercheurs de l’Université de Princeton aux Etats-Unis ont analysé l’activité cérébrale d’un adulte et de 18 bébés âgés de 10 à 15 mois. Ils se regardaient, se souriaient, jouaient ensemble etc... L’équipe a observé le cortex préfrontal, le carrefour temporo-pariétal, et le cortex pariétal : des zones impliquées dans le traitement du langage et de la communication. On constate que leurs cerveaux s’influencent de manière dynamique. 

Christine Deruelle est directrice de recherche CNRS à l’Institut des Neurosciences de la Timone à Marseille.

Les greffes d'organes reculent en France 

Selon une enquête de l’association France Transplant, les attentes de transplantation augmentent mais le don d’organes lui, stagne. Par conséquent, les greffes d’organes reculent en France, une pénurie d’organes qui provoque la mort de 500 à 800 patients chaque année. L’association estime que 24 000 patients sont dans l’attente d’une greffe mais que seulement 6 000 recevront un greffon. 

Seul un site sur dix respecte le RGPD, le Règlement général sur la protection des données

Depuis un an et demi, sur chaque site internet, des bannières nous demandent notre consentement pour collecter nos données personnelles et pour installer des cookies. Dans une pré-publication parue dans Arxiv, des chercheurs américains ont analysé près de 10 000 sites. Leurs conclusions : 88 % ne respectent pas le RGPD.  Pour rappel : rejeter tous les cookies doit être aussi simple que de les accepter, et les cases ne doivent pas être pré-cochées. L’étude constate aussi qu’il existe très rarement un onglet «  Tout refuser ». Bref, ce papier dénonce des méthodes qui ont tendance à biaiser le consentement des internautes.

Le tardigrade : espèces menacées par le réchauffement climatique

Même les animaux les plus robustes du monde sont touchés par le changement climatique. Même le tardigrade, réputé pour être indestructible - ou presque. Ce microscopique invertébré peut survivre dans des conditions extrêmes. Dans une étude parue dans Scientific Reports, les chercheurs de l'Université de Copenhague viennent de découvrir son point faible : la hausse des températures. Si cet extrêmophile est capable de survivre dans des environnements à 150 °C, il a néanmoins besoin d’un temps d’acclimatation. Pendant leurs expériences, leurs taux de mortalité augmentaient lorsque les températures grimpaient rapidement au-dessus de 37,6°C. Selon l’étude : les tardigrades peuvent être classés parmi les espèces menacées par le réchauffement climatique.