Gérald Bronner – Il faut sauver le piéton parisien !

On passe tout aux cyclistes et aux adeptes de la trottinette, alors qu'ils se comportent comme des délinquants de la route. La marche à pied est menacée.

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Trottinettes et bicyclettes sont devenues les deux pires ennemis des piétons de Paris.

Trottinettes et bicyclettes sont devenues les deux pires ennemis des piétons de Paris.

© ERIC LALMAND / BELGA MAG / BELGA/AFP

Temps de lecture : 3 min

Le site du ministère de la Transition écologique et solidaire nous le rappelle : 25 % de nos déplacements se font à pied contre 3 % à vélo. C'est dire si l'armée des piétons, y compris électoralement, est beaucoup plus importante que celle des cyclistes. Pourtant, tout se passe comme si les piétons étaient devenus le point aveugle des politiques publiques en matière de mobilité dans la ville. De ce point de vue, Paris est en passe de devenir emblématique de ce qu'est un enfer urbain. Pour ceux qui veulent s'y déplacer ou simplement flâner sur leurs deux pieds, les voitures et les cars de tourisme, roulant pare-chocs contre pare-chocs, avides de tout espace libre et klaxonnant à la moindre contrariété, gâchent une partie du plaisir.

Cependant, ces véhicules parce que leurs conducteurs re...

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Commentaires (41)

  • Anne de Montreuil

    J'ai connu toutes les évolutions du quartier Montparnasse depuis 50 ans. Dans les années 1950-1960, la circulation aux carrefours, dépourvus feux-rouges, était infernale, la pollution maximum : il fallait nettoyer chaque jour une poussière noire et graisseuse sur les appuis des fenêtres. Après l'installation des feux-rouges dans les années 1970, et l'abandon du chauffage au charbon, la circulation est devenue fluide à toute heure, et je n'ai plus eu besoin de nettoyer mes fenêtres. Le boulevard, très large, était un axe aéré. J'y ai vécu 40 ans sans problème. Mais, après l'instauration des voies de bus au milieu du boulevard (depuis la Place du 18 juin jusqu'au métro Port Royal), l'enfer a recommencé. Il ne reste plus que deux voies, dont l'une occupée le matin par les véhicules de ravitaillement des restaurants et commerçants, sans lesquels ce quartier n'existerait pas. La circulation est redevenue comme elle était 50 ans auparavant. Pour autant, les transports en commun ne se sont pas améliorés (attente, véhicules rares et bondés, grèves, etc. ) Dans la partie protégée par le maire du XVe (merci Mr. Gougon), la circulation est demeurée calme et fluide. Je n'ai connu aucun désagrément… jusqu'à l'apparition des vélos. C'est à nouveau invivable. Regarder à droite et à gauche avant de traverser, comme on me l'a appris, et comme je l'ai appris à mes enfants, est devenue inutile. Le vélo sauvage, fort de son impunité, fait la loi. Aujourd'hui, les piétons ne sont pas menacés par les voitures, comme on veut nous le faire croire, car celles-ci respectent le code de la route dans leur très grande majorité, mais par les vélos qui se croient tout permis. Avec les rats, qui ont envahi la Capitale, c'est la dernière calamité en date, qu'il importe de réguler au plus vite pour la sécurité de tous : enfants qui vont à l'école et personnes de tous âges ; le respect des piétions et, au-delà, des Parisiens, relève de l'urgence. Avis à Mme Hidalgo.

  • Râleur & fainéant

    Mad Anne Hidalgo... Et ce phénomène se repend dans bien d'autres villes, c'est la faute aux automobilistes !
    cdt.

  • dutch1

    Je viens d'en acheter une, simplement génial (20 km quotidien) ! Raz de marée en vue !

    Mais je suis d'accord que rouler sur les trottoirs doit se faire, si indispensable, au pas, voire pied à terre, et être très prévenant et rassurant pour les piétons, dont c'est le domaine. L'engin le permet, plus que le vélo.

    Je me suis fait frôler moi aussi en tant que piéton, dans ma vie d'avant !

    Et surtout il faudrait sanctionner ceux qui les laissent par terre au milieu du trottoir.

    Ce qui est malheureux c'est qu'on risque d'écoper de régles très contraignantes, à cause d'imbéciles.