Alors qu'une équipe féminine amateur jouait à Laval dimanche, elles ont été interrompues pour que les clubs masculins, qui devaient s'affronter sur le même terrain, puissent commencer leur match à l'heure. L'équipe féminine de Spay avait fait une heure de déplacement depuis la Sarthe jusqu'à Laval. Elles devaient affronter la formation féminine de Bourny-Laval, en district. Le coup d'envoi du match était donné à 12h30, et le score affichait 0-0 à la mi-temps.
Sur le même terrain, les garçons de 19 ans du stade Lavallois devaient affronter le club En Avant Guinguamp, dans le cadre d'un match de national. Le règlement impose au moins une heure d'échauffement avant le coup d'envoi, et surtout donne la priorité au niveau le plus élevé. Malheureusement, le match a été planifié trop tôt, par erreur, à 14h30.
Aucune souplesse
Face à cette situation, le délégué de la ligue, n'a laissé place à aucune négociation, et a pris la décision d'interrompre le match féminin pour que les jeunes garçons puissent s'échauffer, et jouer comme prévu à 14h30.
Pour le coach de l'équipe féminine, c'est une décision qui manque cruellement de souplesse : "Les filles étaient vexées, car c'était la priorité aux gars. Je leur ai expliqué que ce n'était pas tout à fait ça, que c'était une question de niveau. Il n'y a pas de souplesse. Même si c'est du national, ils auraient pu s’échauffer le long du terrain, ce n'est pas la fin du monde. Mais bon, on reviendra, c'est tout !".
Le stade Lavallois s'est excusé pour la mauvaise organisation, à mettre au crédit de la mairie.