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Les aéroports de la Côte d’Azur s’engagent à ne plus émettre de CO2 d’ici 2030

Plantation d'arbres, appareils filtrants et véhicules électriques leur permettront d'atteindre leur objectif

L’aéroport de Nice Côte d’Azur est l’un des aéroports les plus grands de France. Récemment, le groupe aéroportuaire de Nice a annoncé vouloir lancer un projet d’extension de cet aéroport. Pour accompagner ce projet, il a également été annoncé que la plate-forme aéroportuaire sera zéro carbone d’ici dix ans.

« Cap 2030 » : le projet écologique de l’ACA

Le groupe aéroportuaire Aéroports Côte d’Azur (ACA) a officiellement annoncé via son site web son projet « Cap 2030 » qui consiste à avoir les premiers aéroports zéro carbone d’ici 2030. Cela concerne notamment les aéroports de Nice Côte d’Azur, de Cannes-Mandelieu et de Saint-Tropez. En ce qui concerne particulièrement l’aéroport de Nice Côte d’Azur, l’engagement initial visait à atteindre cet objectif en 2050.

Mais il semblerait que cela ait été accéléré suite aux critiques auxquelles a fait face l’aéroport après l’annonce de l’extension de ce terminal. Les dirigeants de l’aéroport ont cependant nié ces allégations. Il faut également noter que ce projet de l’ACA n’est pas une nouveauté, dans la mesure où il s’est engagé depuis quinze ans dans cette démarche.

— Elena 19 / Shutterstock.com

Un projet d’une valeur minimum de 20 millions d’euros

Pour réaliser ce projet, il a été prévu que ces aéroports allaient migrer peu à peu vers l’utilisation électrique, notamment en ce qui concerne les véhicules de service et le chauffage des aéroports. Si les efforts seront encore colossaux pour les aéroports de Côte d’Azur et de Cannes, ce ne sera pas le cas de l’aéroport de Saint-Tropez qui devrait atteindre cet objectif d’ici la fin de l’année 2020.

Le petit aéroport de Saint-Tropez va réussi cet exploit grâce aux arbres qui ont été plantés sur place, mais également à des appareils qui filtrent le CO2. Grâce à ce qu’ils appellent leur « installation de puits de carbone », l’aéroport de Saint-Tropez arrive à absorber les 23 tonnes de CO2 qui correspondent à son émission résiduelle, et ce, dans la mesure où cet aéroport est neutre en carbone depuis 2018.

En ce qui concerne les deux autres aéroports, la tâche sera effectivement difficile, surtout dans la mesure où ils font partie des aéroports les plus fréquentés de France. De plus, le projet sera très coûteux et la direction de ces aéroports a déjà annoncé que leur projet a été évalué à plus de 20 millions d’euros. Quoi qu’il en soit, l’initiative et louable ; et l’ACA a même incité les autres aéroports à suivre leurs pas. L’ACA a notamment proposé d’adopter une politique de baisse des taxes d’atterrissage pour les avions moins polluants.

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  • La bonne blague : des milliers d’avions qui ne polluent pas !

    Hé oui, c’est vrai, suis-je bête : ils ont installé des « puits de carbone » autour de ces aéroports !!

    Au-delà, ma foi, la pollution doit (aussi… – chez nous les agents polluants sont bien dressés !) contourner les limites de ces villes (et peut-être même celles autour, sur la trajectoire des avions…? Et le reste des espaces au sol ?), les frontières de notre pays (of course ! Crazy boy !!) et s’évanouir – lessivés – dans l’atmosphère…

    Bientôt, « les milliers de bateaux de croisière (au fioul lourd…) 100% propres » !

    Comme les voitures électriques…

    Mais le simple filtre à particules fines sur le pot d’échappement des véhicules Diesel, non !!