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L’Italie redécouvre Fellini

Fascisme, Rome en décomposition, femmes objets d’obsessions, christianisme réduit au folklore... Federico Fellini a dressé un portrait fidèle de l’Italie. ©Farabola/Leemage

Quelques expositions, cinq films en salle, deux spectacles… La commémoration de son centenaire va «piano», dans une société italienne dont il a pourtant façonné l’image.

«Par quel bout prendre le maestro?», se demande Piera Detassis, présidente de l’Académie du cinéma italien. Par ses talents de caricaturiste, de dessinateur compulsif, de scénariste, de rêveur, de conteur, de poète, par sa fantaisie mélancolique et plus encore son talent de visionnaire? Par l’homme, son éducation catholique et son goût pour la transgression, son attirance pour la magie, ses vies cachées, et les hommages reçus de ses pairs? Par ses visions très personnelles sur l’Italie face à l’irruption de la modernité, sur la Rome d’hier et d’aujourd’hui, sur la politique, sur la religion, sur les clowns, sur la mort, sur les femmes, etc.? Ou par son œuvre immense, ses vingt-quatre films, et ceux jamais réalisés? Que mettre en avant, tant est vaste «le plus populaire des grands réalisateurs italiens, le plus commenté aussi par les critiques et les historiens du monde entier», selon les mots de Michel Ciment dans sa préface de Tout sur Fellini (Gremese)?

C’est sur un mode mineur et avec…

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