Le préfet de Paris annonce avoir signé l'arrêté 2016 fixant les loyers de référence pour l'encadrement des loyers dans la capitale

Le préfet de Paris annonce avoir signé l'arrêté 2016 fixant les loyers de référence pour l'encadrement des loyers dans la capitale

afp.com/FRANCOIS GUILLOT

C'est un constat posé par l'association de défense des consommateurs (CLCV) : près d'une annonce de location sur deux dépasse encore les plafonds autorisés par l'encadrement des loyers. Malgré la réintroduction de ce dispositif depuis le 1er juillet 2019, nombreux sont les bailleurs qui ne le respectent pas, observe cette étude révélée par Le Parisien.

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Après avoir analysé 1000 annonces de locations parisiennes postées entre juillet et novembre 2019 sur des sites dédiés, l'association CLCV estime que 44% d'entre elles sont illégales. "On constate qu'en 2018, année durant laquelle il n'y avait plus l'encadrement des loyers, le nombre d'annonces conformes était passé à 48% contre 62% en 2017", explique au quotidien David Rodrigues, chargé du logement privé au sein de l'association.

Les petits studios les plus touchés

Autre constat établi, les appartements les plus petits sont les plus touchés par ces tarifs exubérants : seulement 50% des annonces sont légales, contre 66% pour les deux pièces et 78% pour les quatre pièces ou plus. Des dépassements qui peuvent en plus atteindre 21% du montant total du loyer pour les studios.

L'association note enfin que l'encadrement des loyers est plus respecté par les agences que par les particuliers puisque les dépassements sont de 13% du loyer total pour les agences, et de 18% pour les privés.

Elle réclame que l'encadrement des loyers soit également appliqué dans les villes de la petite couronne, pas seulement dans la capitale. Jusque là, comme le veut la loi Elan, ces villes en périphéries peuvent décider ou non de l'appliquer, sur la base du volontariat.

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