Coronavirus : épidémie mondiale de fausses informations

De nombreuses fausses informations sur le coronavirus se propagent massivement sur les réseaux sociaux. Voici des exemples décortiqués par l’AFP dans le monde entier.

Coronavirus : épidémie mondiale de fausses informations
(EPA)

Quarantaine en région parisienne, cas avérés dans plusieurs villes : FAUX


Des publications circulant sur les réseaux sociaux depuis quelques jours font état de patients contaminés par le nouveau coronavirus dans plusieurs régions de France : en région parisienne, en Savoie (est), en Lot-et-Garonne (sud-ouest), dans les Pyrénées-Orientales (sud-est) ou encore à Orléans (centre). C’est faux : hôpitaux et autorités locales ont réfuté ces rumeurs, lancées pour certaines avec des captures d’écrans manipulées faisant croire à des tweets ou des images émanant de BFMTV ou à une dépêche AFP, tous faux.

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Mardi soir, la France comptait sur son sol quatre patients contaminés par le nouveau coronavirus, qui avaient tous séjourné à Wuhan (centre de la Chine) ou dans la province du Hubei, épicentre de l’épidémie. L’un est hospitalisé à Bordeaux et les trois autres à Paris. Le quatrième cas, annoncé mardi en fin de journée, est le premier cas sévère du nouveau coronavirus détecté en France. De plus, en France, c’est le ministère de la Santé qui se charge d’annoncer les nouveaux cas confirmés.


Ce nouveau coronavirus créé puis breveté par les Américains : FAUX


Des publications sur Facebook et Twitter affirment que le coronavirus détecté en Chine a été créé volontairement, notamment par les autorités sanitaires américaines (CDC) entre autres théories. À l’appui de leurs affirmations, ces publications renvoient vers des brevets déposés ces dernières années, mais ceux-ci concernent d’autres types de coronavirus, brevetés après leur apparition aux fins d’élaboration de vaccins, par exemple.


Une vidéo montrant le marché chinois où est apparu le virus : FAUX


Une vidéo, vue près de 28 millions de fois en quelques jours sur Facebook, montre selon l’auteur d’une publication « le marché à l’origine de (l’)épidémie » du coronavirus chinois, dans la métropole de Wuhan. Mais c’est faux. Il s’agit en réalité d’un marché sur l’île Sulawesi, en Indonésie.

Coronavirus : épidémie mondiale de fausses informations
(EPA)

Une solution saline pour se prémunir du coronavirus : FAUX


De nombreuses publications sur Twitter, Facebook et le réseau social chinois Weibo, partagées depuis le 20 janvier, prétendent qu’un spécialiste chinois en médecine respiratoire a conseillé aux personnes de se rincer la bouche avec des solutions salines afin d’éviter l’infection par un nouveau virus. Mais l’équipe du scientifique et l’OMS démentent ces affirmations : « le coronavirus contamine le système respiratoire, qui ne peut pas être nettoyé en se rinçant la bouche », explique notamment l’hôpital où travaille l’équipe médicale du scientifique, Zhong Nanshan.


Des lieux et de la nourriture contaminés en Australie : FAUX


De nombreuses publications Facebook qui circulent en Australie diffusent des listes de produits (riz, « fortunes cookies », boissons énergétiques…) et de localités australiennes près de Sydney qui seraient contaminées par le nouveau coronavirus. C’est faux : les autorités de la province de Nouvelles-Galles du-Sud, où est située Sydney, ont assuré à l’AFP que les lieux listés ne présentaient aucun risque de contamination. Quant aux aliments mentionnés, ils ne figurent par sur la liste de rappels de produits des autorités sanitaires.


Des médecins prévenant que les 11 millions d’habitants de Wuhan vont mourir : FAUX


Une publication partagée des milliers de fois en quatre jours sur Facebook parmi les utilisateurs du réseau social au Sri Lanka assure que des médecins craignent que tous les habitants de Wuhan, où a été détecté le virus, qui sont en quarantaine, ne meurent. C’est faux, les autorités n’ont pas exprimé une telle perspective. De plus, l’agence de santé publique américaine Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a indiqué que, même s’il n’y a pas de vaccins pour ce nouveau type de coronavirus, la plupart des personnes atteintes guériront d’elles-mêmes.

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