POLITIQUE - Dix jours après la polémique déclenchée par le cyberharcèlement qu’elle a subi à la suite des critiques très virulentes qu’elle a formulées envers l’islam, la jeune Mila n’a toujours pas retrouvé le chemin du lycée, à cause notamment de l’indignation provoquée par sa vidéo dans son établissement.
Une situation à laquelle le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a déclaré vouloir remédier au plus vite. “Nous avons vocation à l’accompagner comme chaque jeune de France (...) Elle est dans une situation très particulière que nous condamnons, donc nous l’aidons avec une certaine discrétion car l’objectif est de la rescolariser paisiblement pour qu’elle ait une vie normale”, a-t-il affirmé ce lundi 3 février dans un point presse, assurant être en lien avec la famille de la jeune iséroise. “Il est évident que nous lui devons la protection maximale”, a ajouté le ministre de l’Éducation nationale.
Sur place, dans son lycée de Villefontaine, plusieurs témoignages recueillis par l’AFP révèlent une sorte de malaise dans l’établissement. ”Ça a choqué beaucoup de monde ici”, raconte une élève de 15 ans, quand une autre regrette que cette “critique des musulmans” ait été diffusée sur les réseaux sociaux.
Un lycéen répondant au nom de Nicolas estime que Mila n’a “pas mesuré ses paroles, ni les conséquences de son buzz” et regrette que certains “aient envie de lui faire du mal”. Au-delà des portes de son lycée, la polémique portant sur ses propos continue de diviser la classe politique.
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