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Les 8 françaises de moins de 30 ans à suivre dans la tech en 2020

Elles n’ont même pas 30 ans et un parcours qui force le respect ! Comme chaque année, StartHer, une association qui milite pour une tech plus inclusive vient de publier les femmes de la tech à suivre en 2020. Aux Echos START, nous nous sommes penchés sur le parcours de celles de moins de 30 ans.

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Lucie Basch de Too Good To Go, Madeleine Morley, cofonfatrice de Tomojo et Charlotte de Vilmorin, cofondatrice de Wheeliz. (@StartHer)

Par Fabiola Dor

Publié le 28 janv. 2020 à 14:36Mis à jour le 7 févr. 2020 à 17:21

Madeleine Morley 26 ans et Paola Teulières 25 ans, les cofondatrices de Tomojo 

Ce sont les benjamines de notre sélection. Amies et associées, Madeleine Morley, 26 ans et Paola Teulières, 25 ans se sont rencontrées à l’âge de 9 ans. Le bac en poche, chacune trace sa route : la première intègre un bachelor d’économie à Londres, quand la seconde opte pour un bachelor en sciences politiques et économiques, au Canada, en 2012. Après ce premier cycle, les deux amies se retrouvent toutes les deux à l’Imperial College Business school de Londres, en 2015. 

Après ses études, Paola Teulières devient consultante chez KLB group, un cabinet de conseil français et Madeleine rejoint un cabinet d’investissement engagé en faveur de l’environnement, en 2017. 

Un an plus tard, les deux amies se retrouvent à nouveau et se lancent dans l’entrepreneuriat, en participant à Ticket For Change, une école pour les acteurs du changement. Très vite, naît l’idée de Tomojo, une startup qui propose des croquettes écologiques et responsables, fabriquées à partir de poudre d’insectes. Accueillies chez Willa, un incubateur qui encourage la mixité dans la tech, elles commercialisent des gammes pour les chiens et chats. En 2018, les deux amies ont vendu 3 tonnes de croquettes, puis 11 tonnes en 2019. Cette année, elles prévoient de quintupler ce résultat, notamment en distribuant directement aux vétérinaires. 

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Lucie Basch, fondatrice de Too Good To Go, 28 ans 

Elle, c’est Lucie Basch, la cofondatrice de Too Good To Go, une startup lancée, en 2015 au Danemark. Le concept de cette jeune pousse qui lutte contre le gaspillage : permettre à des particuliers d'acheter à petit prix des paniers surprises de produits invendus. En près de trois ans d'existence, sa startup a sauvé 23 millions de repas.

Aujourd’hui, la To Good To Go est implantée dans 14 pays et grandit très vite avec 50 salariés en France et 270 à l’international. Près de 9 millions d’utilisateurs ont téléchargé son application mobile et 18.000 commerçants sont devenus partenaires. 

Passée par l’école Centrale en 2014, Lucie Basch est une touche-à-tout. En 2019, elle publie son premier livre, Anti-gaspi, pour aider les consommateurs à moins gaspiller au quotidien. Un projet réalisé avec Rose Boursier-Wyler, responsable des affaires publiques chez Too Good To Go, et préfacé par le chef Thierry Marx.

Clémence Coursimault 29 ans et Clémentine Guyon 30 ans, les cofondatrices de Karamel 

Elles entendent faciliter le quotidien de beaucoup de familles. Clémence Coursimault et Clémentine Guyon ont lancé l’année dernière Karmel, une application qui met en relation des parents avec des professionnels des activités pour enfants. Encore en phase de test, les entrepreneure travaillent actuellement avec une centaine de parents et proposent un millier d’activités.

Présente seulement en région parisienne, Karamel devrait s’étendre aussi à Bordeaux, Montpellier, Marseille et Lyon. Après une levée de fonds de 400.000 euros l’année dernière, la jeune pousse revendique 300 professionnels inscrits sur sa plateforme et ambitionne de franchir la barre des 10.000 cette année. 

Les deux cofondatrices connaissent bien le le secteur des applications. Après un master en administration publique à Sciences Po en 2014, Clémence débute sa carrière chez Ohbibi, un éditeur de jeux mobiles. Diplômée d’un master en comptabilité à la Sorbonne, Clémentine fait ses premiers pas dans l’audit, en 2014. Deux ans plus tard, elle enchaîne avec une formation de développeur au Wagon et développe deux applications dans le tourisme et la culture. 

Charlotte de Vilmorin, 29 ans, cofondatrice de Wheeliz 

Tétraplégique de naissance, Charlotte de Vilmorin, peine à se déplacer en fauteuil roulant. Après des études au Celsa, une école de communication, elle débute sa carrière à Ogilvy Paris, une agence de publicité. En parallèle, elle lance un blog humoristique, Wheelcome, pour raconter ses galères quotidiennes. 

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Un an plus tard, la jeune femme publie “Ne dites pas à ma mère que je suis handicapée, elle me croit trapéziste dans un cirque”, aux éditions Grasset. Entrepreneure le jour, autrice la nuit, la même année, elle crée Wheeliz, une plateforme de location de véhicules aménagés entre particuliers. Cinq ans plus tard, sa startup a levé 1,7 million d'euros au total, fait travailler 6 personnes, et reçoit 7.000 demandes par mois, pour un parc de 1.500 véhicules. "Il y a un vrai sentiment d’entraide et de solidarité entre nos utilisateurs”, nous avait indiqué Charlotte de Vilmorin dans notre sélection des 6 startups qui révolutionnent le quotidien des personnes avec un handicap, fin 2018. 

Joanne Kanaan, 28 ans la cofondatrice d’Omini Labs

Originaire du Liban, Joanne Kanaan, 28 ans est docteure en biochimie. Après un doctorat à l’école Normale supérieure, elle bifurque vers l’entrepreneuriat. Seul bémol : elle n’a pas d’idées. Et alors ? Grâce à Entrepreneur First, un programme qui met en relation les jeunes talents, elle rencontre Anna Shirinskaya, 32 ans, polytechnicienne. Toutes deux issues de la recherche, elles décident de s’associer et lancent Omini Labs en 2019. Leur technologie ? Mettre à disposition des professionnels un dispositif capable de fournir des analyses de sang immédiates. 

Maeliza Seymour, 28 ans, fondatrice de CodistAI

Diplômée d’IMT Atlantique en 2013, une école d’ingénieurs, la jeune femme débute sa carrière chez BNP Paribas et au fil des années, devient data scientist dans l’entreprise. En 2017, elle rejoint Inventiv-it,une entreprise spécialisée dans les données. Deux ans plus tard, elle prend un tournant entrepreneurial et lance CodistAI, une jeune pousse pour faciliter la vie des développeurs en les aidant à explorer et à naviguer au sein de leur code source.

Fabiola Dor

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