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La mort de George Steiner est la mort d’une étoile. Il éclairait bien des chemins dans la nuit du nihilisme contemporain.
À l’origine de cette existence, il y a le verbe. On pourrait dire que Steiner est né polyglotte. Issu d’une famille juive autrichienne qui avait fui l’antisémitisme pour aller vers la France, George Steiner a eu trois langues maternelles : l’allemand, l’anglais et le français. De là une aisance sans pareille pour naviguer entre les langages, les littératures et pour en intégrer de nouveaux.
Leçon de courage. Il est un habitant revendiqué de Babel, un traducteur, un passeur. Il savait tisser des liens entre la philosophie et la poésie, les langues présentes et antiques, les anciens et les modernes, le langage des mots et ceux en dehors d’eux : les arts, la musique...
Illustration : Dusault pour Le Point
Blanquer qui se réclame de Steiner ! Le rapport doit être imaginaire.