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Le déficit commercial de la France a fortement baissé en février, tombant à 3,4 milliards d'euros contre 5,6 milliards en janvier, ont annoncé mardi les douanes. Les importations se sont contractées de plus de deux milliards d'euros, avec des replis marqués dans les secteurs de l'énergie et de l'automobile, tandis que les exportations ne fléchissaient simultanément que légèrement, expliquent les douanes dans un communiqué. Les exportations en données corrigées des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables (CVS-CJO) ont été en février de 36,2 milliards d'euros, contre 36,3 milliards en janvier.
Les importations ont chuté pour leur part à 39,6 milliards d'euros contre 41,9 milliards le mois précédent, sous l'effet notamment d'une forte contraction des achats de produits énergétiques. Le déficit cumulé des échanges de biens de la France avec le reste du monde sur les 12 mois achevés fin février a atteint 59,1 milliards d'euros. Celui de l'année calendaire 2013 avait été de 61,2 milliards d'euros, soit un recul de près de 9 % par rapport à 2012 et de 17 % par rapport au record historique de 74 milliards d'euros enregistré en 2011. Quant au déficit hors énergie et matériel militaire, révélateur des problèmes de compétitivité des entreprises françaises et que le gouvernement voudrait voir réduit à zéro en 2017, il avait diminué de moitié en deux ans, à 13,5 milliards en 2013.
En février, les approvisionnements énergétiques du pays (hydrocarbures naturels et produits raffinés) ont chuté de plus de plus de 20 %. "Au-delà des aléas courants, cette évolution s'explique par la conjugaison d'au moins trois facteurs : permanence d'une activité réduite de raffineries (entretien, difficultés diverses, notamment de remise en route après les grèves de décembre), utilisation de stocks et conditions climatiques particulièrement clémentes", expliquent les douanes. Hors énergie, les importations ont également baissé sous l'effet d'un nouveau reflux marqué des importations de véhicules automobiles, après leur pic de décembre, et d'une diminution, plus modérée, des achats de métaux et de produits pharmaceutiques.
Les valeurs des exportations et des importations à l'instant T n'ont pas beaucoup de sens. Si l'on importe des matières premières pour fabriquer des biens que l'on va exporter, à l'instant T les importations augmente mais le différentiel d'exportations stagne …. Ce qui est le plus significatif, c'est l'évolution du taux de couverture (X/M) x 100.
Si on consomme moins, ce qui n'est pas bon signe du tout, on importe moins, forcément.
Un peu comme si on nous disait que le chômage baisse parce qu'on radie les chômeurs en fin de droit...
J'y ai cru, 10 secondes. En fait le "bon" résultat est du à une baisse des importations.
Les impôts, les taxes, le chômage, les exils, le manque de confiance, l'instabilité, les gaspillages : plus un rond, les français sont a sec et ne consomment plus.
C'est donc un TRES mauvais résultats !
Merci les étatistes :).