Sus aux réseaux sociaux et leur anonymat délétère. Si le sujet ne manque pas d'intérêt, il s'avère largement hors sujet dans le cas Griveaux. Il n'a pourtant fallu que quelques heures pour que plusieurs responsables politiques, tels le député LREM Bruno Bonnell ou le président du Sénat Gérard Larcher, mais aussi nombre d'éditorialistes au premier rang desquels Alain Duhamel (chroniqueur à Libération), entonnent ce refrain devenu quasi pavlovien mais qui est, redisons-le, pour bonne part hors sujet.
Internet, comme les plus grandes inventions de progrès, porte ses déviances que l’anonymat cautionne comme la calomnie ou la diffamation. Faisons de la France le pays de l’exigence et l’obligation de transparence des sources et sanctionnons les abus. https://t.co/R9lyMz97EV
— Bruno Bonnell (@BrunoBonnellOff) February 14, 2020
Si, comme Emmanuel Macron l'a rappelé samedi à Munich, les ingérences étrangères, notamment par la diffusion massive et anonyme de fausses informations via les réseaux sociaux, est une crainte qui semble légitime, il s'agit de ne pas tout confondre. Comme l'a rappelé l'avocat Eric Morain vendredi à Libération, «il y a tout ce qu'il faut dans la loi» pour un cas de «revenge porn», a fortiori signé, comme celui dont Benjamin Griveaux est victime. L'ancien candidat à la mairie d