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Analyse

Le cas Griveaux : fantasmes, hors-sujets et contresens

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Anonymat sur les réseaux sociaux, américanisation supposée de la vie politique française… Ces refrains devenus quasi pavloviens depuis le retrait du candidat LREM à la mairie de Paris sont en fait largement hors-sujet.
par Jonathan Bouchet-Petersen
publié le 16 février 2020 à 9h01

Sus aux réseaux sociaux et leur anonymat délétère. Si le sujet ne manque pas d'intérêt, il s'avère largement hors sujet dans le cas Griveaux. Il n'a pourtant fallu que quelques heures pour que plusieurs responsables politiques, tels le député LREM Bruno Bonnell ou le président du Sénat Gérard Larcher, mais aussi nombre d'éditorialistes au premier rang desquels Alain Duhamel (chroniqueur à Libération), entonnent ce refrain devenu quasi pavlovien mais qui est, redisons-le, pour bonne part hors sujet.

Si, comme Emmanuel Macron l'a rappelé samedi à Munich, les ingérences étrangères, notamment par la diffusion massive et anonyme de fausses informations via les réseaux sociaux, est une crainte qui semble légitime, il s'agit de ne pas tout confondre. Comme l'a rappelé l'avocat Eric Morain vendredi à Libération, «il y a tout ce qu'il faut dans la loi» pour un cas de «revenge porn», a fortiori signé, comme celui dont Benjamin Griveaux est victime. L'ancien candidat à la mairie d

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