Olivier Véran a été nommé, dimanche 16 février, ministre de la
Santé, et prend le relais d’Agnès Buzyn qui vient d’annoncer sa démission du
ministère en faveur de la course aux municipales à Paris.
Ce neurologue de 39 ans, député de l'Isère et soutien de la première
heure d'Emmanuel Macron, est rapporteur depuis janvier 2020 du volet organique
de la réforme des retraites. Rapporteur général de la Commission des affaires
sociales en 2017, il est aussi Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes
depuis 2016.
Né en 1980 et issu du Parti socialiste, s’il se dit avoir
"le cœur à gauche", cet Isérois, médecin du CHU de Grenoble, avait adhéré
au mouvement En Marche ! dès sa création, jusqu'à devenir le référent santé du
candidat à la présidentielle. "Je n'avais jamais été encarté politiquement,
même si j'ai ma sensibilité évidemment", avait-il alors déclaré à l'AFP,
se présentant comme "progressiste vraiment, très européen convaincu,
opposé aux inégalités".
Alors jeune suppléant de Geneviève Fioraso (PS), il s'était fait
connaître en entrant au Palais Bourbon en 2012 quand celle-ci avait rejoint les
gouvernements Ayrault puis Valls jusqu'en 2015. Il a rencontré Emmanuel Macron cette même année au moment de la discussion à l'Assemblée de la loi Macron. Séduit
par le "dépassement des clivages et de la politique politicienne" de
celui qui était alors ministre de l'Économie, le neurologue a longtemps
ambitionné de "faire prendre le virage de la prévention", parent
pauvre des politiques de santé en France.
Ce macroniste de la première heure pourra bénéficier, dans un
premier temps, de son statut de médecin comme le furent avant lui à ce poste
Bernard Kouchner, Philippe Douste-Blazy, Nora Berra, ou Agnès Buzyn. Il devra
assumer la lourde tâche de reprendre en main un ministère sous la pression des
personnels hospitaliers en colère et de la menace d'épidémie du nouveau coronavirus, après le départ d'Agnès Buzyn annoncé dimanche.
Il a toutefois précisé qu’il n'entend
pas faire de la politique plus d'un ou deux mandats : "Hors de question
que ma femme sacrifie sa carrière !", assure ce défenseur du non cumul.
Il estime que "la classe politique n'est pas aimée ; quand je porte ma
blouse blanche, j'ai une cote de confiance de 84%, quand je mets l'écharpe
tricolore, ça tombe à 6%! Il faut renouveler la vie politique et être plus
proches des gens", soutient-il.
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