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Olivier Véran, la brillante ascension d'un neurologue macroniste

Ce neurologue de 39 ans, propulsé dimanche ministre de la Santé, se dit "progressiste opposé aux inégalités". Il devra reprendre un ministère sous pression sociale et sanitaire.

Olivier Véran, à l'Assemblée nationale, le 20 décembre 2018
Olivier Véran, à l'Assemblée nationale, le 20 décembre 2018
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
Florise Vaubien & AFP
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Olivier Véran a été nommé, dimanche 16 février, ministre de la Santé, et prend le relais d’Agnès Buzyn qui vient d’annoncer sa démission du ministère en faveur de la course aux municipales à Paris.

Ce neurologue de 39 ans, député de l'Isère et soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, est rapporteur depuis janvier 2020 du volet organique de la réforme des retraites. Rapporteur général de la Commission des affaires sociales en 2017, il est aussi Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016.

Né en 1980 et issu du Parti socialiste, s’il se dit avoir "le cœur à gauche", cet Isérois, médecin du CHU de Grenoble, avait adhéré au mouvement En Marche ! dès sa création, jusqu'à devenir le référent santé du candidat à la présidentielle. "Je n'avais jamais été encarté politiquement, même si j'ai ma sensibilité évidemment", avait-il alors déclaré à l'AFP, se présentant comme "progressiste vraiment, très européen convaincu, opposé aux inégalités".

Un macroniste de la première heure

Alors jeune suppléant de Geneviève Fioraso (PS), il s'était fait connaître en entrant au Palais Bourbon en 2012 quand celle-ci avait rejoint les gouvernements Ayrault puis Valls jusqu'en 2015. Il a rencontré Emmanuel Macron cette même année au moment de la discussion à l'Assemblée de la loi Macron. Séduit par le "dépassement des clivages et de la politique politicienne" de celui qui était alors ministre de l'Économie, le neurologue a longtemps ambitionné de "faire prendre le virage de la prévention", parent pauvre des politiques de santé en France.

Ce macroniste de la première heure pourra bénéficier, dans un premier temps, de son statut de médecin comme le furent avant lui à ce poste Bernard Kouchner, Philippe Douste-Blazy, Nora Berra, ou Agnès Buzyn. Il devra assumer la lourde tâche de reprendre en main un ministère sous la pression des personnels hospitaliers en colère et de la menace d'épidémie du nouveau coronavirus, après le départ d'Agnès Buzyn annoncé dimanche.

Il a toutefois précisé qu’il n'entend pas faire de la politique plus d'un ou deux mandats : "Hors de question que ma femme sacrifie sa carrière !", assure ce défenseur du non cumul. Il estime que "la classe politique n'est pas aimée ; quand je porte ma blouse blanche, j'ai une cote de confiance de 84%, quand je mets l'écharpe tricolore, ça tombe à 6%! Il faut renouveler la vie politique et être plus proches des gens", soutient-il. 

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