Municipales à Paris : les cinq défis qu’Agnès Buzyn doit relever en un mois
L’ancienne ministre de la Santé, en remplaçant au pied levé Benjamin Griveaux, a accepté une mission qui paraît impossible : faire gagner LREM dans un mois.

Son passage à la tête du ministère de la Santé se sera donc terminé dans les larmes. Certains y vont vu le signe qu'en remplaçant au pied levé Benjamin Griveaux comme candidate LREM à la mairie de Paris, Agnès Buzyn « s'est sacrifiée pour la cause ». Un proche corrige, évoquant l'émotion des adieux : « Elle ne le vit pas comme un sacrifice. Elle fait un pari. » Il reste que l'image appuie là où cela fait mal. Il n'y a pas trois jours, Agnès Buzyn balayait l'hypothèse d'une candidature à Paris. « Elle a peut-être un peu peur, mais elle en a envie », assure un cadre du parti.
Agnès Buzyn en larmes quitte le ministère de la Santé