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EN IMAGES - PRISME, le premier espace multisports totalement inclusif d'Europe, verra le jour à Bobigny

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PRISME, espace de sports dédié à tous les sportifs, handicapés ou valides, professionnels ou amateurs, ouvrira ses portes à Bobigny (Seine-Saint-Denis) en 2023. Un projet unique en Europe, porté par le département de la Seine-Saint-Denis et soutenu par Paris 2024.

PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis
PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis - @Iceberg

C'est un projet unique en Europe : PRISME*, le premier espace multisports totalement inclusif de France,  sera livré en 2023 à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il sera adapté aux sportifs, professionnels ou amateurs, porteurs de handicap et valides.

Six années de réflexion

Si le projet était en réflexion depuis six ans au département, c'est bien l'attribution des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 à Paris qui a joué un rôle d''accélérateur pour concrétiser PRISME, présenté dorénavant comme l'un des héritages qui sera laissé à la Seine-Saint-Denis après les Jeux dans quatre ans. Jean Castex, délégué interministériel aux JO, l'a d'ailleurs confirmé le 29 janvier, lors de la présentation du projet à la presse : "Paris 2024 va demander à la Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques) de contribuer au projet y compris financièrement". 

 PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis
PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis - @Iceberg

Il faut dire que le coût des travaux est estimé à 44 millions d'euros "pour le moment, financés par le département", précise le président du conseil départemental, Stéphane Troussel qui espère décrocher d'autres financements. 

13 000 mètres carrés entièrement adaptés

PRISME devra répondre à trois objectifs : développer la pratique sportive pour tout le monde, proposer un pôle de recherche et de formation et enfin, être en capacité d'accueillir des compétitions nationales et internationales, notamment dans les disciplines handisport.

Construit sur 13 000 mètres carrés au niveau de l'actuel stade de la Motte à Bobigny, PRISME proposera une salle de musculation, un mur d'escalade, une salle multisports, un dojo avec quatre aires de combat et une salle d'armes de six pistes. Autant d'espaces qui seront à chaque fois adaptés et modulables en fonction du public accueilli. La luminosité, l'acoustique pourra être réglée en fonction du handicap des sportifs. "Les vestiaires, les gradins, l'accès aux salles... tout a été pensé pour que le plus grand nombre puisse y accéder, on à travailler à partir de tous les scénarios possibles", explique Joris Delivré-Melhorn, chef de projet. 

 PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis
PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis - @Iceberg

Des_"alcôves de décharge cognitive"_ seront aussi proposées. Ce sont des salles dédiées, par exemple, aux sportifs qui souffrent de troubles autistiques. "C'est une salle qui leur sera dédiée en cas de crise de stress, ils pourront s'isoler". Il y aura également un plateau de kinésithérapie, un bureau dédié aux chercheurs, un espace de balnothérapie.

 PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis
PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis - @Iceberg

Pour une pratique du sport plus inclusive

Pour Rafik Arabat, champion de France d'haltérophilie, médaillé européen, ce projet est primordial est indispensable.Il souffre d'une malformation congénitale et se déplace en fauteuil roulant."Aujourd'hui, on souffre du manque d'accompagnement et de structures accessibles", déplore celui qui se prépare pour les qualifications aux JO de Tokyo, cet été. " Avant, je m’entraînais dans une salle où il fallait que descende de mon fauteuil, ou il fallait que je monte une marche, des petits obstacles, qui pour moi sont majeurs". 

Même analysé pour Aladji Ba, médaillé au JO d'Athènes et de Sydney sur le 400 mètres et non-voyant : "À l'époque, j'habitais à l'est de Paris mais je devais aller m'entraîner à Antony et traverser tout Paris, car les clubs autour de mon ne savaient pas forcément comment m'accueillir", raconte celui qui est devenu vice-président du comité handisport de Seine-Saint-Denis. "J'ai pu m’entraîner parce que je suis tombé sur les bonnes personnes mais beaucoup d'athlètes ont arrêté, faute d'accompagnement et de structure", affirme-t-il.

 PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis
PRISME, le futur pôle de référence inclusif sportif métropolitain, verra le jour en 2023 à Bobigny en Seine-Saint-Denis - @Iceberg

*PRISME : Pôle de référence inclusif sportif métropolitain

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