EN MARCHEParaplégique, il va participer à un semi-marathon grâce à un exosquelette

VIDEO. Bordeaux : Paraplégique, il va participer à un semi-marathon en marchant grâce à un exosquelette

EN MARCHECe jeune Bordelais va parcourir les 500 derniers mètres de l’épreuve parisienne le 1er mars
Anthony équipé de son exosquelette va participer au semi-marathon de Paris.
Anthony équipé de son exosquelette va participer au semi-marathon de Paris.  - Clément Carpentier / 20 Minutes
Clément Carpentier

Clément Carpentier

L'essentiel

  • Anthony Estève, paraplégique depuis 2014, va participer au semi-marathon de Paris ce dimanche.
  • Le Bordelais de 27 ans parcourra plusieurs centaines de mètres en marchant grâce à un exosquelette.
  • C’est une première en France.

Oui, oui, c’est un exploit ! Pour la première fois en France, une personne paraplégique va participer à un semi-marathon en parcourant quelques centaines de mètres en marchant grâce à exosquelette. Le héros : Anthony Estève, un Bordelais de 27 ans, inscrit au semi-marathon de Paris, dimanche

« L’idée est venue sur le ton de la rigolade avec des salariés d’Harmonie Mutuelle (la société qui lui prête le matériel depuis deux ans) et finalement, je les ai pris au mot. La semaine suivante, on se rappelait pour organiser tout ça », explique-t-il.

La météo, seule source d’inquiétude

Dimanche, il va donc franchir la ligne d’arrivée de l’épreuve parisienne en toute autonomie et debout après avoir marché sur les 500 derniers mètres avec son équipement. Une véritable épreuve pour celui qui fut victime une chute de plus de 15 m à 22 ans. Alors, depuis plusieurs semaines, il se prépare à la Tour de Gassies, centre de médecine physique et de réadaptation situé à Bruges, près de Bordeaux.

Tous les jours après s’être équipé de son exosquelette « ReWalk », il marche pendant près d’une heure pour se préparer au mieux. Il avance à une vitesse de 2,4 km/h. Tout se passe bien. Reste à attendre le jour J : « Les difficultés ? Ça va être la météo (sourire). Qu’il y ait beaucoup de vent, beaucoup de pluie par exemple. Parce que même si c’est possible de marcher sous la pluie avec ce matériel, je ne le fais pas souvent. »

Pour réussir son pari, Anthony Estève pourra notamment compter sur Elodie, sa fidèle kinésithérapeute. Elle l’aidera à distance « dans sa tenue, dans les transferts de poids qu’il a à effectuer pour pouvoir marcher avec le ReWalk et dans le redressement aussi du haut du corps » qui lui permet de ne pas perdre l’équilibre.

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Au-delà de son exploit personnel qui représente « beaucoup de fierté » pour lui, le Bordelais veut faire passer un message : « Je veux montrer que ce n’est pas parce qu’on est bloqué dans un fauteuil roulant qu’on ne peut pas se relever et qu’on ne peut pas participer à une course de valides ! » Rendez-vous ce dimanche, à proximité de l’arrivée du semi-marathon de Paris pour apercevoir Anthony. Debout, et en marche.

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